
Au cours de la rencontre, le ministre sénégalais de la Justice a souligné que le président Abdoulaye Wade va convoquer « dans les plus brefs délais » le congrès qui doit réunir l’Assemblée nationale et le Sénat. Ce sera pour modifier l’article 9 de la Constitution. D’ailleurs, Me Madické Niang indique que le décret serait déjà signé par le chef de l’Etat sénégalais. Mais, l’on retiendra déjà que c’est le juge Ibrahima Guèye qui a été nommé pour coordonner la préparation et l’organisation du procès impliquant Hissène Habré. M. Ibrahima Guèye est président de Chambre à la Cour de cassation.
Seulement, pour que le procès ne paralyse pas la Justice sénégalaise, l’Etat du Sénégal a formulé trois exigences. Selon le ministre de la Justice, il faut au minimum trois juges d’instruction à nommer avant le 7 juin prochain au tribunal de Dakar. Deuxième, c’est une juridiction sénégalaise qui va juger M. Habré. Et la troisième exigence, c’est la mise sur pied d’une commission pour se charger de la gestion des fonds du procès. Commission qui devrait être supervisée par le coordonnateur de la préparation et de l’organisation du procès.
Toutefois, Me Madické Niang a rappelé que le Sénégal n’a pas les moyens de juger financier d’un tel procès. Il s’y ajoute que de 43 milliards demandés initialement pour la tenue du procès, l’on est passé à 18 milliards de f cfa. C’est pourquoi le ministre de la Justice avertit qu’il y a de fortes chances que le budget soit revu à la hausse. Et l’Etat sénégalais participera à hauteur d’un milliard. Mais il sera accompagné par l’Union européenne et d’autres partenaires.
Source: Nettali
Seulement, pour que le procès ne paralyse pas la Justice sénégalaise, l’Etat du Sénégal a formulé trois exigences. Selon le ministre de la Justice, il faut au minimum trois juges d’instruction à nommer avant le 7 juin prochain au tribunal de Dakar. Deuxième, c’est une juridiction sénégalaise qui va juger M. Habré. Et la troisième exigence, c’est la mise sur pied d’une commission pour se charger de la gestion des fonds du procès. Commission qui devrait être supervisée par le coordonnateur de la préparation et de l’organisation du procès.
Toutefois, Me Madické Niang a rappelé que le Sénégal n’a pas les moyens de juger financier d’un tel procès. Il s’y ajoute que de 43 milliards demandés initialement pour la tenue du procès, l’on est passé à 18 milliards de f cfa. C’est pourquoi le ministre de la Justice avertit qu’il y a de fortes chances que le budget soit revu à la hausse. Et l’Etat sénégalais participera à hauteur d’un milliard. Mais il sera accompagné par l’Union européenne et d’autres partenaires.
Source: Nettali