
Le Président de la République avait promis, du vivant de Serigne Saliou Mbacké, un programme d'investissement spécial de 100 milliards en 5 ans, pour la modernisation de la ville sainte de Touba, soit un investissement de 20 milliards par an. Si la premiére année a pu être bouclée clopin-clopan avec toutes les difficultés rencontrées par l'entreprise Henan-Chine, pour cette année, les investissements seront réduits de moitié. En effet, pour trouver des ressources au projet d'autoroute à péage qualifié de «surpriorité», notamment en ce qui concerne les contreparties aux éventuels investissements des bailleurs de fonds, dans l'arbitrage budgétaire opéré dans le cadre de loi de finances rectificative pour l'année 2009, votée hier par les députés, le président Wade a coupé 10 milliards de francs sur les 20 milliards qui devraient être investis à Touba. Mais, vu le caractére sensible de cette mesure, personne, entre le ministére des Finances et la Présidence, ne veut aborder la question ouvertement.
Ni même le ministre des Finances Abdoulaye Diop qui a fait face hier aux députés pour le vote de la loi de finances rectificative. En effet, énumérant «les projets qui ont fait l'objet de prélévements» en vue de boucler les 55 milliards destinés au projet d'autoroute à péage et éliminer 30 milliards de coupe budgétaire, le ministre dira que la liste est assez longue. Il cite : «la construction des locaux du Sénat, le programme d'appui à la sécurité alimentaire, le déplacement du Bataillon d'artillerie à Thiés, l'acquisition d'un bateau de fret liaison maritime Dakar-Ziguinchor, l'acquisition de bateaux-taxis, la réhabilitation de l'aérodrome de Kédougou, les projets fermes agricole modernes, la construction de l'hôtel de Kébémer, le projet énergie Omvg, projet de construction de trois centres de maintenance professionnelle, construction et équipement d'un restaurant à l'université de Thiés, etc.» Précisant que ces projets sont pertinents, M. Diop fera remarquer qu'ils seront repris plus tard si dans le courant de l'année les ressources nécessaires sont trouvées.
Source: Le Populaire
Ni même le ministre des Finances Abdoulaye Diop qui a fait face hier aux députés pour le vote de la loi de finances rectificative. En effet, énumérant «les projets qui ont fait l'objet de prélévements» en vue de boucler les 55 milliards destinés au projet d'autoroute à péage et éliminer 30 milliards de coupe budgétaire, le ministre dira que la liste est assez longue. Il cite : «la construction des locaux du Sénat, le programme d'appui à la sécurité alimentaire, le déplacement du Bataillon d'artillerie à Thiés, l'acquisition d'un bateau de fret liaison maritime Dakar-Ziguinchor, l'acquisition de bateaux-taxis, la réhabilitation de l'aérodrome de Kédougou, les projets fermes agricole modernes, la construction de l'hôtel de Kébémer, le projet énergie Omvg, projet de construction de trois centres de maintenance professionnelle, construction et équipement d'un restaurant à l'université de Thiés, etc.» Précisant que ces projets sont pertinents, M. Diop fera remarquer qu'ils seront repris plus tard si dans le courant de l'année les ressources nécessaires sont trouvées.
Source: Le Populaire