
L’acte est grave, pour qui sait que Karim Wade est un ministre d’Etat. En plus, il est ministre chargé de la coopération internationale, de l’aménagement du territoire, du transport aérien et des infrastructures. Par son acte, il semble également oublié qu’un Etat n’a pas des amis. Il a plutôt des intérêts. Ce que connaissant, son père, le président de la République, l’a rabroué. Karim Wade s’est singularisé dans le Gouvernement, où il a été appelé au début du mois de mai dernier. Lui et le nouveau Premier ministre, Me Souleymane Ndéné Ndiaye, se snoberaient. Karim, qui est par ailleurs président du comité de surveillance de l’Agence nationale de l’organisation de la conférence islamique, a eu des comportements qui lui ont valu des huées à l’occasion de la dernière campagne des élections locales. C’est d’ailleurs à cause de sa candidature que la coalition « sopi 2009 » aurait perdu ce scrutin dans la commune de Dakar. Du fait de ses responsabilités actuelles et des ambitions qu’on lui prête, il gagnerait à s’assumer en tant qu’homme d’Etat ; et non en tant que fils du président de la République. L’acte qu’il a posé ressemble plus à un caprice.
Redaction Xibar.net
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