À en croire le porte-parole de ces 70 agents permanents qui se sont mus en collectif des licenciés de la SIGELEC , le prétexte avancé par leur employeur pour les licencier à savoir la concurrence déloyale des piles contrefaites qui influent sur le rythme des ventes n’est pas acceptable. Pour M Ousseynou Seck, il n’y a aucun stock à l’usine et qui n’arrive même pas à être écoulé sur le marché local. Poursuivant sur la même lancée, le porte-parole du collectif des travailleurs compressés de la S I G ELEC a accusé le directeur de l’usine d’avoir profité du prétexte de la contrefaçon pour satisfaire son désir de comprimer l’effectif de l’usine qu’il a toujours jugé pléthorique et ce depuis sa prise de fonction en 2003. Pour étayer son propos, M Seck soutient que de 2000 à 2006, l’usine produisait 15 000 cartons par jour qui étaient facilement écoulés sur le marché.
Pour lui, le problème de surproduction et de difficultés d’écoulement ne peut survenir du tic au tac en 2007 au point de générer des licenciements. M Seck de se désoler du fait que des pères de familles qui ont entre 10 à 20 ans d’ancienneté soient licenciés avec pour tout droit, un montant de 200 000 frcs et sans aucun préavis. C’est pour cette raison que le collectif a saisi l’inspection du travail pour être rétablis dans leurs droits. D’ailleurs, à en croire M.Seck, l’inspecteur du travail a convié les parties à une rencontre le 16 juillet prochain pour s’imprégner davantage du problème. Dans la même foulée, une plainte a été déposée auprès du tribunal départemental de Thiès contre la S I G ELEC. Pour rappel, ces 70 agents ont reçu leur notification de licenciement le 02 juillet dernier.
Ibrahima NDIAYE (Correspondant à Thiès)
Source: Le Matin
Pour lui, le problème de surproduction et de difficultés d’écoulement ne peut survenir du tic au tac en 2007 au point de générer des licenciements. M Seck de se désoler du fait que des pères de familles qui ont entre 10 à 20 ans d’ancienneté soient licenciés avec pour tout droit, un montant de 200 000 frcs et sans aucun préavis. C’est pour cette raison que le collectif a saisi l’inspection du travail pour être rétablis dans leurs droits. D’ailleurs, à en croire M.Seck, l’inspecteur du travail a convié les parties à une rencontre le 16 juillet prochain pour s’imprégner davantage du problème. Dans la même foulée, une plainte a été déposée auprès du tribunal départemental de Thiès contre la S I G ELEC. Pour rappel, ces 70 agents ont reçu leur notification de licenciement le 02 juillet dernier.
Ibrahima NDIAYE (Correspondant à Thiès)
Source: Le Matin