
1, 200 millions tonnes de produits par an. La capacité de traitement de la Sar est très peu aux yeux des autorités pour atteindre leur objectif, celui de mettre à la disposition des ménages et des entreprises une énergie de qualité et au moindre coût. À entendre M. Sarr, l'État va créer les conditions nécessaires pour moderniser et améliorer la rentabilité intrinsèque de la raffinerie. Ainsi, cette modernisation passera par une extension de la capacité de raffinage, pour la porter au moins à 3 millions de tonnes par an. Par ailleurs, dit-on plusieurs investissements seront réalisés dans la logistique. Il s’agit de construire de nouvelles capacités de stockage et d’améliorer le système de déchargement tant pour le pétrole brut que pour le gaz butane.
Cela va permettre d’assurer au pays un approvisionnement régulier et correct en hydrocarbures. Selon le ministre, la décision de l'État d’accroître sa participation dans le capital de la Sar découle de cette vision stratégique. « Petrosen, instrument de la politique pétrolière de l'État, est devenu depuis le 29 mars 2007 l’actionnaire majoritaire de la Sar, avec 57,2 des parts du capital », a révélé M. Sarr avant de remercier le Groupe Total, qui a choisi d’accompagner l'État dans les moments difficiles. Ce groupe, qui détient maintenant 42,8 % des actions de la société, dit-il restera leur partenaire pour les opérations techniques et la sécurité de la raffinerie.
Dans la même lancée et aussi dans le cadre des investissements dans la Sar, M. Sarr a annoncé un probable financement d’environ 100 milliards de Fcfa (soit 200 millions de dollars). Pour lui, la Sar a été la première entreprise à subir de plein fouet les conséquences de la crise énergétique vécues ces dernières années, suite à la flambée des cours du pétrole brut. C’est dans ce sens que plusieurs mesures ont été prises par le Gouvernement pour arriver à la reprise des activités de cette société.
Il s’agit notamment du changement de référence pour la fixation des prix des produits, avec l’adoption de la référence Cif North West Europe (Nwe) à la place du Fob Méditerranée ; du remboursement des pertes liées à l’activité commerciale et d’autres pertes subies par la Sar, pour plus de 20 milliards de Fcfa ; de l’octroi à la Sar d’une marge de soutien à l’activité de raffinage par laquelle l'État met à sa disposition plus de 75 milliards sur 2 années. Pour sa part, le directeur général de la Sar Jean-Michel Seck a reconnu que sa société a retrouvé la clarté dans laquelle elle évoluait tout en indiquant que la reprise est encore timide. Aujourd’hui, la société est en déca de sa capacité de traitement. Elle traite environ 130 tonnes par heure au lieu de 160 à 170 tonnes par heure, sa capacité maximale.
Eric GUELRO
Source: Le Matin
Cela va permettre d’assurer au pays un approvisionnement régulier et correct en hydrocarbures. Selon le ministre, la décision de l'État d’accroître sa participation dans le capital de la Sar découle de cette vision stratégique. « Petrosen, instrument de la politique pétrolière de l'État, est devenu depuis le 29 mars 2007 l’actionnaire majoritaire de la Sar, avec 57,2 des parts du capital », a révélé M. Sarr avant de remercier le Groupe Total, qui a choisi d’accompagner l'État dans les moments difficiles. Ce groupe, qui détient maintenant 42,8 % des actions de la société, dit-il restera leur partenaire pour les opérations techniques et la sécurité de la raffinerie.
Dans la même lancée et aussi dans le cadre des investissements dans la Sar, M. Sarr a annoncé un probable financement d’environ 100 milliards de Fcfa (soit 200 millions de dollars). Pour lui, la Sar a été la première entreprise à subir de plein fouet les conséquences de la crise énergétique vécues ces dernières années, suite à la flambée des cours du pétrole brut. C’est dans ce sens que plusieurs mesures ont été prises par le Gouvernement pour arriver à la reprise des activités de cette société.
Il s’agit notamment du changement de référence pour la fixation des prix des produits, avec l’adoption de la référence Cif North West Europe (Nwe) à la place du Fob Méditerranée ; du remboursement des pertes liées à l’activité commerciale et d’autres pertes subies par la Sar, pour plus de 20 milliards de Fcfa ; de l’octroi à la Sar d’une marge de soutien à l’activité de raffinage par laquelle l'État met à sa disposition plus de 75 milliards sur 2 années. Pour sa part, le directeur général de la Sar Jean-Michel Seck a reconnu que sa société a retrouvé la clarté dans laquelle elle évoluait tout en indiquant que la reprise est encore timide. Aujourd’hui, la société est en déca de sa capacité de traitement. Elle traite environ 130 tonnes par heure au lieu de 160 à 170 tonnes par heure, sa capacité maximale.
Eric GUELRO
Source: Le Matin