[PHOTOS] 26 Septembre 2002 (23H GMT): Naufrage du bateau le JOOLA

26 septembre 2002 – 26 septembre 2007. Cinq années déjà depuis que Le Joola a été englouti par les eaux aux larges des côtes gambiennes. Ce jour-là vers 23 h, le bateau Le Joola allait chavirer, avec à son bord plus d’un millier de passagers. A ce jour, seuls soixante cinq rescapés avaient été recensés à la suite des opérations de secours organisées dès le lendemain du drame. Un événement tragique qui a affecté et continue d’affecter tout le Sénégal. Comment un tel drame a pu se produire ? Telle était la question qui taraudait tous les esprits dès l’annonce du naufrage. Et les supputations d’aller bon train. Cependant, les autorités sénégalaises n’ont pas voulu se limiter à cela. Et pour donner un cachet officiel à tout cela, le Président Abdoulaye Wade a, dès lundi 30 septembre 2002, soit quatre jours après le naufrage, par décret n°2002.931, décidé de la création d’une Commission d’enquête technique approfondie sur les causes du naufrage du Joola. Une commission présidée par Seydou Madany Sy, Médiateur de la République en son temps, Professeur agrégé des Facultés de Droit, ancien Garde des Sceaux, ministre de la Justice. Cette commission n’avait qu’un laps de temps pour mener ses enquêtes et rendre ses conclusions. Une mission qu’elle mena à bon port en un mois. En effet, dès novembre 2002, un rapport assez exhaustif sur les causes du naufrages du Joola de près de 94 pages était sur la table du président de la République. Avec toutes les responsabilités situées. Aujourd’hui, cinq ans après, Le Quotidien revisite ce rapport, certes technique, mais qui a l’avantage de désigner les structures et les personnes responsables du naufrage du Joola. Aujourd’hui, cinq ans près, toutes ces personnes, mises à part celles qui ont perdu la vie dans ce naufrage, continuent d’occuper des postes de responsabilités. Comme si elles n’ont jamais été mêlées de près ou de loin aux causes de ce naufrage. Comme si elles n’ont jamais été incriminées par le rapport de la Commission technique. Comme si de naufrage, il n’y en a point eu. Sauf pour ceux qui y ont perdu des êtres chers. (Article: le quotidien)