
Ce n’est pas encore officiel. Mais la mesure est déjà couchée sur les tablettes secrètes du président Wade. Son ministre d’État en charge du Festival mondial des arts nèges, Mame Birame Diouf, ne sera en fait qu’un paravent. De son fait, le rendez-vous de toute la diaspora noire que le Sénégal eut l’honneur d’organiser, avec succès, en 1966, a été plusieurs fois reporté. Mais Wade qui veut contrer Macky Sall dans la région de Fatick, ne pouvait pas se permettre de punir son ministre descendant d’une famille royale. Ainsi, de fait, c’est la fille du président qui sera son prolongement auprès de celui-ci. C’est de Sindiely que M. Diouf recevra ordres, c’est à elle qu’il rendra quotidiennement compte. Elle sera appuyée par le fils de son ami et ancien ministre d’État, ministre de l’Intérieur, Cheikh Tidiane Sy : le « disque dur » du palais. Ousmane Sy est l’informaticien attitré du président Wade. On le
cite comme ayant programmé l’issue de la dernière élection présidentielle. Le Fesman sera donc et avant tout une affaire de famille. Car, s’il réussit, Wade sera dans de meilleures dispositions pour aller à la conquête d’un troisième mandat à la tête du Sénégal. Le cas échéant, il pourra dire toute la fierté qu’il a pour ses surdoués enfants : Karim et Sindiely. Ce sera pour les aider à préparer sa relève. Ousmane Sy sera ainsi sûr de continuer à profiter des lambris dorés du pouvoir. Avec ce schéma, Wade semble avoir mis une croix sur l’ancien député français Jean-Pierre Pierre Bloch qu’il avait commis pour l’organisation et la médiatisation du festival. L’heureux s’est fait décaisser plus de 3 milliards, pour rien. Il a parcouru le monde et bourlingué partout sans rien rapporter au Sénégal. C’est la règle. D’ici le Fesman, Wade doit se concentrer pour que l’inauguration de sa statue, également différée ne soit pas un fiasco. Car, le cas échéant, l’échec déteindra sur son Fesman. Tout est lié. C’est une loi de la dialectique.
La Redaction
cite comme ayant programmé l’issue de la dernière élection présidentielle. Le Fesman sera donc et avant tout une affaire de famille. Car, s’il réussit, Wade sera dans de meilleures dispositions pour aller à la conquête d’un troisième mandat à la tête du Sénégal. Le cas échéant, il pourra dire toute la fierté qu’il a pour ses surdoués enfants : Karim et Sindiely. Ce sera pour les aider à préparer sa relève. Ousmane Sy sera ainsi sûr de continuer à profiter des lambris dorés du pouvoir. Avec ce schéma, Wade semble avoir mis une croix sur l’ancien député français Jean-Pierre Pierre Bloch qu’il avait commis pour l’organisation et la médiatisation du festival. L’heureux s’est fait décaisser plus de 3 milliards, pour rien. Il a parcouru le monde et bourlingué partout sans rien rapporter au Sénégal. C’est la règle. D’ici le Fesman, Wade doit se concentrer pour que l’inauguration de sa statue, également différée ne soit pas un fiasco. Car, le cas échéant, l’échec déteindra sur son Fesman. Tout est lié. C’est une loi de la dialectique.
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