
La demande pétrolière de la Chine a augmenté de 3,9% en avril par rapport au même mois de l’an dernier. Il s’agirait de la première hausse importante enregistrée depuis le mois d’octobre dernier. Parallèlement, le dollar est tombé dans la journée à son plus bas niveau de l’année, sous 1,40 pour un euro, un mouvement qui favorise mécaniquement les matières premières cotées en devise américaine.
Le tassement du dollar, monnaie de règlement du pétrole, tombé à un plus bas de quatre mois contre les autres principales devises, représente un soutien non négligeable aux cours du brut.
Combiné avec la réduction de 2,2 millions de barils par jour de la production de l’Opep, le contexte est plutôt favorable à la hausse des prix du brut sur le marché mondial. Rappelons que l’opep avait décidé de réduire ses quotas de brut pour tenter de s’adapter à la chute de la demande dans un contexte de récession mondiale.
Toujours est-il que sur la semaine, le baril de brut US s’est apprécié d’environ quatre dollars. Il a atteint ainsi, la semaine dernière, son plus haut niveau en six mois, à plus de 60 dollars, près de deux fois plus qu’en décembre dernier.
Du coup, on estime que les prix pétroliers devraient poursuivre leur progression jusqu’à 75 dollars le baril, un niveau que les pays producteurs disent nécessaire à une relance de l’investissement à long terme.
Sombel Faye
Source SudQuotidien
Le tassement du dollar, monnaie de règlement du pétrole, tombé à un plus bas de quatre mois contre les autres principales devises, représente un soutien non négligeable aux cours du brut.
Combiné avec la réduction de 2,2 millions de barils par jour de la production de l’Opep, le contexte est plutôt favorable à la hausse des prix du brut sur le marché mondial. Rappelons que l’opep avait décidé de réduire ses quotas de brut pour tenter de s’adapter à la chute de la demande dans un contexte de récession mondiale.
Toujours est-il que sur la semaine, le baril de brut US s’est apprécié d’environ quatre dollars. Il a atteint ainsi, la semaine dernière, son plus haut niveau en six mois, à plus de 60 dollars, près de deux fois plus qu’en décembre dernier.
Du coup, on estime que les prix pétroliers devraient poursuivre leur progression jusqu’à 75 dollars le baril, un niveau que les pays producteurs disent nécessaire à une relance de l’investissement à long terme.
Sombel Faye
Source SudQuotidien