
A Touba, on note deux catégories de marchés. Les marchés mixtes, au nombre de 21, où l’on vend toutes sortes de produits disponibles et adaptés au cadre, en plus de l’artisanat. Il y a également deux marchés spécialisés réservés à la vente d’un produit ou d’un nombre restreint de produits particuliers. Et, selon le dynamisme et l’aménagement, un échantillon de trois marchés se dégage du lot. D’abord le célèbre marché Ocass au centre de la ville, celui de Darou Khoudoss, pour son ancienneté, et celui récent de Djanatou Mahwa pour sa modernité. Au marché Ocass qui a véritablement la baraka pour son dynamisme et sa popularité, l’un des anciens, El hadji Mamoune Seck, s’est vu confier la gestion, en 1979, par le khalife Serigne Abdoul Ahad. Dans un premier temps, poursuit Serigne Mamoune Seck, « un marché hebdomadaire qui avait lieu tous les vendredis au pied de ce baobab. Les populations l’ont eux-mêmes transformé en marché quotidien à force de ne plus attendre les vendredis pour exposer leurs marchandises. Ainsi naquit le marché ».
Sous Serigne Abdoul Ahad Mbacké, le marché, suite à un incendie, a été entièrement rénové, en 1975, puis livré clef en main en 1977, date à laquelle, se plaît à rappeler Serigne Seck, « le président Léopold Sédar Senghor descendit d’un hélicoptère pour inaugurer le marché Ocass ».
Tout convergence vers Ocass
Aujourd’hui, le marché « Ocass » ne désemplit pas de la journée. C’est le principal centre d’approvisionnement des marchés mixtes. D’ailleurs, selon Gora Sakho, un autre boutiquier, certains commerçants ont délaissés des marchés mixtes au profit du marché « Ocass » et, ne trouvant plus de places disponibles, s’installent dans les maisons des environs, très vite transformées en complexes commerciaux, en magasins et cantines ou en modèles réduits de centres commerciaux modernes. Les plus malheureux qui ne disposent pas de local stable occupent anarchiquement les rues du marché et s’installent sur un rayon de 150m. C’est le phénomène qui approfondit le déséquilibre entre Ocass et les autres marchés mixtes en quête de dynamisme. La majorité des habitants de Touba font leur marché à Ocass qui monopolise jusqu’à présent la vente en détail et la friperie. Cette prépondérance tient à plusieurs aspects, selon El hadji Massamba Fam qui révèle que la baraka de son créateur, El hadji Fallou Mbacké, a été bénéfique à l’emplacement du marché. De sorte que tout converge vers Ocass.
Il y a aussi un aspect non négligeable pour un marché, la position géographique centrale du marché qui est l’aboutissement de deux axes principaux dont l’un venant de Mbacké et l’autre ouvrant sur la route de Dahra.
M.SAGNE et M. DIEYE
Source Le Soleil
Sous Serigne Abdoul Ahad Mbacké, le marché, suite à un incendie, a été entièrement rénové, en 1975, puis livré clef en main en 1977, date à laquelle, se plaît à rappeler Serigne Seck, « le président Léopold Sédar Senghor descendit d’un hélicoptère pour inaugurer le marché Ocass ».
Tout convergence vers Ocass
Aujourd’hui, le marché « Ocass » ne désemplit pas de la journée. C’est le principal centre d’approvisionnement des marchés mixtes. D’ailleurs, selon Gora Sakho, un autre boutiquier, certains commerçants ont délaissés des marchés mixtes au profit du marché « Ocass » et, ne trouvant plus de places disponibles, s’installent dans les maisons des environs, très vite transformées en complexes commerciaux, en magasins et cantines ou en modèles réduits de centres commerciaux modernes. Les plus malheureux qui ne disposent pas de local stable occupent anarchiquement les rues du marché et s’installent sur un rayon de 150m. C’est le phénomène qui approfondit le déséquilibre entre Ocass et les autres marchés mixtes en quête de dynamisme. La majorité des habitants de Touba font leur marché à Ocass qui monopolise jusqu’à présent la vente en détail et la friperie. Cette prépondérance tient à plusieurs aspects, selon El hadji Massamba Fam qui révèle que la baraka de son créateur, El hadji Fallou Mbacké, a été bénéfique à l’emplacement du marché. De sorte que tout converge vers Ocass.
Il y a aussi un aspect non négligeable pour un marché, la position géographique centrale du marché qui est l’aboutissement de deux axes principaux dont l’un venant de Mbacké et l’autre ouvrant sur la route de Dahra.
M.SAGNE et M. DIEYE
Source Le Soleil