
Cambérène s’émeut ! les corps de trois jeunes filles de moins de vingt ans, échouent l’une après l’autre sur la plage à quelques foulés de la grande mosquée, en construction, du village religieux. C’était hier, vers 15 heures. A l’heure où la plage est désertée par ses usagers occupés par la prière du vendredi et le repas de la mi-journée. Les quelques sportifs qui se trouvaient sur les lieux ont constaté, pris au dépourvu, les corps des «fillettes» flottant sur les vagues agitées, sous les rafles de vent frais qui sévissent en ce début d’hiver.
D’après les témoignages recueillis sur place, la première était encore en vie. Un témoin, encore éprouvé et hanté par ce qu’il venait de voir, raconte : «J’étais avec un ami pour courir un peu et jouer au football. Mais, j’ai aperçu un corps malmené par les vagues. Je me suis précipité avec mon pote pour le tirer de l’eau. Elle était encore en vie. Elle agonisait. On a essayé de la ranimer sans succès. Elle portait un jean bleu moulant. Mais, sa braguette était ouverte. Elle n’avait plus de chaussure. Elle portait un petit tee-shirt sur lequel une veste multicolore avec du rouge dominant. Sur son cou, j’ai vu une chaînette jaunâtre. Elle mordait encore une partie de son collier… Elle est morte devant nous.» Notre interlocuteur respire profondément avant de narrer la suite des évènements. «A peine a-t-on constaté ce décès, on aperçoit un autre corps. Mais, elle était sans vie. Je n’ai pas voulu m’approcher.» Il n’a pas non plus voulu s’approcher du troisième cadavre, avoue-t-il.
C’est ainsi que Cambérène a fait la découverte macabre. Les sapeurs pompiers ne sont arrivés que vers 18 heures pour déplacer les cadavres. Sur place, on regrette l’absence de la Police qui n’est pas venu constater les faits pour éventuellement élucider les circonstances de ce drame.
Pourtant, les éléments pour ouvrir une enquête ne manquent pas. Jusqu’à l’arrivée des sapeurs pompiers, il y avait la présence suspecte d’une barque suspendue à une centaine de mètres de la plage. En même temps, une petite pirogue où on peut lire, Bousso Diop échouait sur la côte sans son conducteur. On apprend que sur cette pirogue, il y avait un moteur et une pièce d’identité. «Mais, quelques temps après, avant l’arrivée des sapeurs pompiers, un homme est passé récupérer la pièce d’identité.» La pirogue était encore sur la plage à vingt heures précises. Quant au canoe resté sur la mer, on informe qu’une autre pirogue est venue, en toute vitesse, la remorquer pour l’entraîner en haute mer. Cela s’est passé devant les sapeurs pompiers qui n’ont pu que regarder au même titre que les populations, renseignent les témoins.
Par ailleurs, selon des informations glanées à Cambérène, la pirogue est identifiée et elle viendrait de Cayar. D’ailleurs, les mêmes sources révèlent que les trois filles mortes dans ces conditions non encore élucidées habitent cette même localité qui abrite l’un des plus grands centre de pêche du pays.
Source: le Quotidien
D’après les témoignages recueillis sur place, la première était encore en vie. Un témoin, encore éprouvé et hanté par ce qu’il venait de voir, raconte : «J’étais avec un ami pour courir un peu et jouer au football. Mais, j’ai aperçu un corps malmené par les vagues. Je me suis précipité avec mon pote pour le tirer de l’eau. Elle était encore en vie. Elle agonisait. On a essayé de la ranimer sans succès. Elle portait un jean bleu moulant. Mais, sa braguette était ouverte. Elle n’avait plus de chaussure. Elle portait un petit tee-shirt sur lequel une veste multicolore avec du rouge dominant. Sur son cou, j’ai vu une chaînette jaunâtre. Elle mordait encore une partie de son collier… Elle est morte devant nous.» Notre interlocuteur respire profondément avant de narrer la suite des évènements. «A peine a-t-on constaté ce décès, on aperçoit un autre corps. Mais, elle était sans vie. Je n’ai pas voulu m’approcher.» Il n’a pas non plus voulu s’approcher du troisième cadavre, avoue-t-il.
C’est ainsi que Cambérène a fait la découverte macabre. Les sapeurs pompiers ne sont arrivés que vers 18 heures pour déplacer les cadavres. Sur place, on regrette l’absence de la Police qui n’est pas venu constater les faits pour éventuellement élucider les circonstances de ce drame.
Pourtant, les éléments pour ouvrir une enquête ne manquent pas. Jusqu’à l’arrivée des sapeurs pompiers, il y avait la présence suspecte d’une barque suspendue à une centaine de mètres de la plage. En même temps, une petite pirogue où on peut lire, Bousso Diop échouait sur la côte sans son conducteur. On apprend que sur cette pirogue, il y avait un moteur et une pièce d’identité. «Mais, quelques temps après, avant l’arrivée des sapeurs pompiers, un homme est passé récupérer la pièce d’identité.» La pirogue était encore sur la plage à vingt heures précises. Quant au canoe resté sur la mer, on informe qu’une autre pirogue est venue, en toute vitesse, la remorquer pour l’entraîner en haute mer. Cela s’est passé devant les sapeurs pompiers qui n’ont pu que regarder au même titre que les populations, renseignent les témoins.
Par ailleurs, selon des informations glanées à Cambérène, la pirogue est identifiée et elle viendrait de Cayar. D’ailleurs, les mêmes sources révèlent que les trois filles mortes dans ces conditions non encore élucidées habitent cette même localité qui abrite l’un des plus grands centre de pêche du pays.
Source: le Quotidien