
« Le père, la mère et le fils » accrochés par le président Wade à cinquante mètres sur une colline qui surplombe les cimetières de Ouakam et la mosquée de la Divinité sont raillés aux Etats-Unis d’Amérique, dont ils dépassent la Statue de la Liberté de trois bons petits centimètres. Au Sénégal, le monument de Wade, a valu aux Imams du pays ses critiques : ils déclarent des choses qu’ils ne maîtrisent pas et ne prennent pas le soin de se renseigner. Après avoir décidé de centrer ce vendredi leur sermon sur l’antinomie de sa statue avec les enseignements de l’Islam, ceux-ci s’en prennent désormais aux khalifes généraux de confréries, dont ils dénoncent le silence coupable, à propos du monument de Wade. Ce dernier met également les guides confrériques dans une mauvaise posture, parce qu’il a installé la suspicion dans leur cercle : il a laissé entendre que ce sont quelques-uns parmi eux qui lui ont assuré que l’Islam est contre les statues qu’on idolâtre, mais n’est pas opposé à celles qu’on contemple pour leur beauté, qui en plus créent des devises et des emplois pour le pays. C’est dire que du fait du président, le ver est dans le fruit. Mais, les imams et khalifes généraux du Sénégal gagneraient à faire bloc contre le président Wade, qui reconnaît avoir été franc-maçon ; surtout qu’il ai admis que « franc-maçon un jour, franc-maçon pour toujours ». Quoi qu’il en soit, il continue à fréquenter les Grands maîtres de cette secte, comme lors de sa dernière visite à Milan, deux jours après la pose de la première pierre de la mosquée mouride. Les Francs-maçons avaient fait mal à l’Église, qu’ils ont infiltrée. La loge a assassiné des papes. Elle est également hostile à l’Islam, parce qu’entendant dominer le monde entier par le glaive, la pierre et l’argent.
La Redaction
La Redaction