
On ne peut parler de mondialisation de l’économie réussie lorsque les trois personnes les plus riches du monde sont aussi riches que les 48 pays les plus pauvres de la planète, que près de 3 milliards d’individus vivent avec moins de 3 dollars par jour et que les 225 personnes les plus riches du monde possèdent l’équivalent de l’avoir de 2 milliards de personnes. Ces remarques sont du professeur titulaire de management à l’Ecole des hautes études commerciales de Montréal, Omar Aktouf qui tenait une conférence à Dakar hier. Dans la plupart des pays dits développés, dont l’Allemagne, l’Angleterre, la France, les Etats-Unis et le Canada, le produit national brut augmente pendant que la qualité de vie continue à baisser aussi bien à l’intérieur de ces pays que dans ceux du tiers-monde. C’est qu’a indiqué le professeur Omar Aktouf, titulaire de management à l’Ecole des hautes études commerciales de Montréal au cours d’une conférence sur le thème : « Mondialisation et post-mondialisation : vision critique tiers-mondiste » tenue à l’Institut supérieur de management (Ism) de Dakar hier.
Pour ce dernier, le discours sur la mondialisation néolibérale fait croire à nombre de personnes que la mondialisation se porte bien alors que celle-ci est à 90 % spéculative. Pour preuve, a-t-il soutenu, la masse financière (hors actions et obligations) circulant quotidiennement représente 10 fois la valeur des réserves cumulées de toutes les banques centrales du monde.
M. Aktouf a assuré que le discours dominant sur la mondialisation est à l’inverse de la réalité vécue par un grand nombre de personnes dans le monde et que cette mondialisation est bâtie sur des hypothèses basées sur des présupposées de l’économie.
La mondialisation est selon lui, une organisation de l’économie et du commerce en sept mouvements, dont le premier commence avec la création des institutions financières internationales (Banque mondiale et Fmi) en 1945, l’institution du maccarthisme, la fin des Non-alignés, le début de la guerre des prix sur les marchés mondiaux et la guerre tout court.
Des scandales économiques tels que Enron ne peuvent être assimilés à des « cas de mauvais management », mais c’est au contraire, le système capitaliste néolibérale lui-même qui est entrain de s’écrouler, a-t-il déclaré.
Le capitalisme ne peut pas se tenir que par la force, parce que, a-t-il estimé, la richesse basée sur l’économie réelle a baissé considérablement du 18ème et 19ème siècle jusqu’à nos jours.
Comme alternative pour les tenants du néolibéralisme, il ne restait donc qu’à mettre en place des programmes d’ajustement structurels proposés par les institutions de Bretton Woods et dont l’objectif était de déréguler, de privatiser, donc de transférer le public vers le privé, laissant ainsi un pan entier de vieux , de jeunes, de chômeurs et de travailleurs dans l’indigence. Il fallait également à travers ces programmes d’ajustement structurels, ouvrir les frontières, prôner la liberté du commerce et la libre circulation de tous les facteurs de développement.
Il a indiqué en outre, que ce néolibéralisme est en train de conduire l’humanité dans la catastrophe. Cette conférence a été rehaussée par la présence active d’intellectuels sénégalais, dont les professeurs Amady Aly Dieng et Makhtar Diouf de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Source: Le Soleil
Pour ce dernier, le discours sur la mondialisation néolibérale fait croire à nombre de personnes que la mondialisation se porte bien alors que celle-ci est à 90 % spéculative. Pour preuve, a-t-il soutenu, la masse financière (hors actions et obligations) circulant quotidiennement représente 10 fois la valeur des réserves cumulées de toutes les banques centrales du monde.
M. Aktouf a assuré que le discours dominant sur la mondialisation est à l’inverse de la réalité vécue par un grand nombre de personnes dans le monde et que cette mondialisation est bâtie sur des hypothèses basées sur des présupposées de l’économie.
La mondialisation est selon lui, une organisation de l’économie et du commerce en sept mouvements, dont le premier commence avec la création des institutions financières internationales (Banque mondiale et Fmi) en 1945, l’institution du maccarthisme, la fin des Non-alignés, le début de la guerre des prix sur les marchés mondiaux et la guerre tout court.
Des scandales économiques tels que Enron ne peuvent être assimilés à des « cas de mauvais management », mais c’est au contraire, le système capitaliste néolibérale lui-même qui est entrain de s’écrouler, a-t-il déclaré.
Le capitalisme ne peut pas se tenir que par la force, parce que, a-t-il estimé, la richesse basée sur l’économie réelle a baissé considérablement du 18ème et 19ème siècle jusqu’à nos jours.
Comme alternative pour les tenants du néolibéralisme, il ne restait donc qu’à mettre en place des programmes d’ajustement structurels proposés par les institutions de Bretton Woods et dont l’objectif était de déréguler, de privatiser, donc de transférer le public vers le privé, laissant ainsi un pan entier de vieux , de jeunes, de chômeurs et de travailleurs dans l’indigence. Il fallait également à travers ces programmes d’ajustement structurels, ouvrir les frontières, prôner la liberté du commerce et la libre circulation de tous les facteurs de développement.
Il a indiqué en outre, que ce néolibéralisme est en train de conduire l’humanité dans la catastrophe. Cette conférence a été rehaussée par la présence active d’intellectuels sénégalais, dont les professeurs Amady Aly Dieng et Makhtar Diouf de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Source: Le Soleil