
Moustapha Niasse ne se pose pas de questions, parce que convaincu que le président Wade a peur de quitter le pouvoir. Pourtant, tout bâtisseur rêve de terminer son œuvre pour la laisser contempler et au service des générations à venir. De même, tout travailleur souhaite couler de beaux jours paisibles, quand arrive l’âge de la retraite. Nombreux sont également les présidents qui rêvent de communier avec leurs familles et s’occuper, enfin d’elles, à la fin de leurs mandats au service de leurs pays.
Wade a toujours été une exception. Ainsi, il ne veut pas quitter le pouvoir, en dépit d’être le président en exercice le plus vieux du monde. À juste raison. Car, rattrapé par ses agissements et faiblesses :
Depuis neuf ans qu’il est au pouvoir, en lieu et place d’aller dans le sens des attentes de ses mandataires, il s’est plutôt consacré au service de sa famille et à leur enrichissement mutuel et définitif. Il a instauré le népotisme comme mode de gouvernance, son temps, il l’utilise à faire des combines pour satisfaire les caprices de son unique fils et à gâter sa seule fille. Il ne veut pas que leur mère se fâche contre lui. Sachant qu’en conséquence il ne peut être en sécurité loin de sa famille, il s’est fait entourer par ses neveux, cousins et petits-fils à la présidence. Il exige de ses collaborateurs l’adoration de sa famille. Son épouse veut que leur fils devienne le successeur de son père. Wade a voulu marcher dans ce sens, en tentant « d’acheter » cette succession.
L’ardoise est si salée, qu’il sait que si un tiers le relève, sa famille est bonne pour la potence. Le vieux « mafioso » sait qu’il s’est fait beaucoup d’ennemis, qui ne rêvent que d’embastiller son Karim, en guise de vendetta. Il tremble à cette idée et entend concentrer ses dernières énergies à contrer leurs plans et à réaliser celui que veut sa Viviane Vert.
Ses pratiques à la tête du Sénégal ont fini par l’obliger à se river sur sa chaise. Il n’avait pas tort, tout au début de son mandat, de dire qu’il va chercher à faire voter une loi qui garantisse l’immunité aux chefs d’États en fin d’exercice. Car, sans celle-ci ils ne se risqueront pas à quitter le pouvoir. Un projet prémonitoire. Car le président Wade a bel et bien piqué le syndrome des folies du pouvoir, à un âge très avancé.
La Redaction
Wade a toujours été une exception. Ainsi, il ne veut pas quitter le pouvoir, en dépit d’être le président en exercice le plus vieux du monde. À juste raison. Car, rattrapé par ses agissements et faiblesses :
Depuis neuf ans qu’il est au pouvoir, en lieu et place d’aller dans le sens des attentes de ses mandataires, il s’est plutôt consacré au service de sa famille et à leur enrichissement mutuel et définitif. Il a instauré le népotisme comme mode de gouvernance, son temps, il l’utilise à faire des combines pour satisfaire les caprices de son unique fils et à gâter sa seule fille. Il ne veut pas que leur mère se fâche contre lui. Sachant qu’en conséquence il ne peut être en sécurité loin de sa famille, il s’est fait entourer par ses neveux, cousins et petits-fils à la présidence. Il exige de ses collaborateurs l’adoration de sa famille. Son épouse veut que leur fils devienne le successeur de son père. Wade a voulu marcher dans ce sens, en tentant « d’acheter » cette succession.
L’ardoise est si salée, qu’il sait que si un tiers le relève, sa famille est bonne pour la potence. Le vieux « mafioso » sait qu’il s’est fait beaucoup d’ennemis, qui ne rêvent que d’embastiller son Karim, en guise de vendetta. Il tremble à cette idée et entend concentrer ses dernières énergies à contrer leurs plans et à réaliser celui que veut sa Viviane Vert.
Ses pratiques à la tête du Sénégal ont fini par l’obliger à se river sur sa chaise. Il n’avait pas tort, tout au début de son mandat, de dire qu’il va chercher à faire voter une loi qui garantisse l’immunité aux chefs d’États en fin d’exercice. Car, sans celle-ci ils ne se risqueront pas à quitter le pouvoir. Un projet prémonitoire. Car le président Wade a bel et bien piqué le syndrome des folies du pouvoir, à un âge très avancé.
La Redaction