
Y aura-t-il une nouvelle affaire des «marteaux d'octobre» après l'agression de Talla Sylla, président de l'Alliance Jëf-jël dans la nuit du 5 octobre 2003 ? Au moment où l'opposition se prépare à commémorer le quatrième acte, un de ses membres Barthélemy Dias leader de Convergence socialiste serait dans la ligne de mire de forces obscures du pouvoir qui ont en travers de la gorge l'humiliation subie par le président Wade, devant le monde entier, lors du 37ême édition du Congressional Black Caucus. Malgré les assurances du président Wade qui, après les huées de Bocar Bâ président de «Nouvelle Vision Africaine», Barthélemy Dias et des autres manifestants, a soutenu mordicus qu'ils peuvent rentrer au pays et qu'on ne leur fera rien, des rumeurs persistantes font état de sérieuses menaces qui pèsent sur le fils de Jean Paul Dias, Mais le leader de Convergence socialiste qui réagissait sur les ondes de la Rfm depuis les Etats-Unis où il se trouve semble n'en avoir cure. «Aujourd'hui je n'ai aucune crainte ni pour ma vie, ni par rapport à mon retour au Sénégal. Je veux rassurer tous mes amis et mes camarades de parti pour la bonne et simple raison que je n'ai absolument pas violé la Constitution du Sénégal pour mériter quoi que ce soit. Donc, la seule chose qui peut m'arriver c'est encore de l'injustice et de l'arbitraire et ça je m'en tamponne éperdument», dit-il sèchement. Après cette précision, Dias fils contre-attaque en laissant entendre qu'«il est temps que les hommes politiques s'arment de courage. Ceux qui agressent les hommes politiques, ceux qui menacent les hommes politiques, on les connaît». Et menaçant, il laisse entendre : «Il faut pas qu'ils pensent qu'ils vont faire des actes et puis s'en tirer comme ça. On les connaît, ils habitent au Sénégal avec nous, leurs épouses sont au Sénégal, leurs enfants sont au Sénégal et ; comme dit le proverbe wolof : "bandit, bandit' moy bayam" (ndlr : à bandit, bandit et demi)». , Pour mémoire, demain, on fêtera le quatrième anniversaire de l'affaire des marteaux : la tristement célèbre agression de Talla Sylia dans la nuit du 5 octobre 2003 aux abords du restaurant «le Régal» après que le leader de l'Alliance Jëf-jël avait donné du fil à retordre au président Wade.
Daouda DIARRA
Source: L'observateur
Daouda DIARRA
Source: L'observateur