
Un «casus belli» pris très au sérieux par les idéologues du Palais et de la Gc. Ces derniers ont alors juré de jeter le discrédit sur les Assises. Une stratégie bien réfléchie est mise en branle depuis quelques jours. Et les salves ne sont pas parties de n'importe qui. C'est d'abord le coordonnateur de la Cap 21, Iba Der Thiaro, et Djibo Kâ qui minimisent la portée de ces pourparlers, en parlant d'Assises sectorielles, parce que n'ayant pas vu la participation du pouvoir et d'autres entités de la nation. Ensuite, c'est autour de Seydina Oumar Sy, ancien chef de la diplomatie sénégalaise, par ailleurs socialiste convaincu, de critiquer vertement les orientations des Assises nationales.
Jean Paul Dias est également monté au créneau pour tirer à boulets rouges sur l'initiative chapeautée et inspirée par le Front Siggil Senegaal. Sans oublier les visites de courtoisie entamées hier par Karim Wade auprès de Amadou Makhtar Mbow, Moustapha Niasse et Tanor Dieng et dont le but inavoué est d'amortir le choc des Assisses. Et il n'est pas exclu, dans les prochains jours, que le président de la République, qu'on accuse déjà de vouloir casser la dynamique unitaire de Benno Siggil Senegaal, ne manoeuvre davantage, pour saper leurs conclusions, notamment auprès des représentations diplomatiques et des Sénégalais de l'extérieur.
Voire même de certains «Assisistes» en direction desquels Me Wade envisage une opération de charme et de contre-attaque, tendant à les «récupérer». Pour, à terme, vider les Assises nationales de leur substance, et empêcher leur appropriation par les citoyens.
SERIGNE SALIOU SAMB
Source: L'observateur
Jean Paul Dias est également monté au créneau pour tirer à boulets rouges sur l'initiative chapeautée et inspirée par le Front Siggil Senegaal. Sans oublier les visites de courtoisie entamées hier par Karim Wade auprès de Amadou Makhtar Mbow, Moustapha Niasse et Tanor Dieng et dont le but inavoué est d'amortir le choc des Assisses. Et il n'est pas exclu, dans les prochains jours, que le président de la République, qu'on accuse déjà de vouloir casser la dynamique unitaire de Benno Siggil Senegaal, ne manoeuvre davantage, pour saper leurs conclusions, notamment auprès des représentations diplomatiques et des Sénégalais de l'extérieur.
Voire même de certains «Assisistes» en direction desquels Me Wade envisage une opération de charme et de contre-attaque, tendant à les «récupérer». Pour, à terme, vider les Assises nationales de leur substance, et empêcher leur appropriation par les citoyens.
SERIGNE SALIOU SAMB
Source: L'observateur