
La violence est l’arme de la mafia. Elle est de rigueur au Sénégal : opposants et journalistes ont été cassés par des hommes de Wade. L’un des commanditaires, impunis de ces dérives, Farba Senghor, vient de gagner le galon de numéro 2 du nouveau parti du président Wade. La croisade contre les libertés va donc s’accélérer.
La mafia se caractérise aussi par les folles dépenses de ses dirigeants. Or de ce point de vue, le Sénégal est devenu l’empire de la gabegie : le fils du président se déplace en jet privé. Comme son père, Karim ne reste jamais au Sénégal pendant plus d’une semaine. Sa mère non plus.Elle passe le clair de son temps en Europe pour des opérations de liftings. Même le garde du corps et non moins petit-fils du président Wade, Lamine Faye, est devenu une des pointures financières du pays.
La mafia se particularise aussi par l’érection de la corruption comme règle. Ainsi le président Wade a tenté de soudoyer un fonctionnaire international. Son fils octroyait des marchés de gré à gré du temps où il était président de l’Anoci, pour obtenir en retour des ristournes. Devenu ministre d’État, Karim a plus que jamais les coudées franches. Sa mère et sa sœur ont profité de la position de président de Wade pour créer des sociétés en France.
La mafia se caractérise, également par les chantages. Or dans ce domaine, Wade est passé maître. Il menace ses adversaires politiques, les journalistes et les guides religieux. Tous ceux qui lui disent niet sont objets de pression. Il a poussé à la démission le président du défunt Craes, Mbaye Jacques Diop, le président du Cena, Moustapha Touré et réclame maintenant le départ du président du Sénat, Pape Diop. Son fils a exclu des marchés publics des entrepreneurs sénégalais, au profit d’étrangers. Le patron de Jean Lefevre Sénégal, Bara Tall, est celui contre lequel il s’acharne depuis cinq ans, après avoir profité de son expertise. C’est le fils du président qui bloque, encore le signal de la télévision du groupe Futurs médias, pour juste son antipathie envers le patron de cette structure : l’artiste Youssou Ndour.
La mafia est à l’œuvre au Sénégal. L’opposant Talla Sylla fut sa première victime. Il a été « corrigé » avec des coups de marteaux. Un des gades du corps du président, qui a été cité dans son agression, perdra, par la suite, la vie à bord de son véhicule. Un accident louche, que l’État n’a pas voulu élucider. C’est dire qu’en dépit d’avancer masqué et de traîner des casseroles, connues des Sénégalais, Me Adama Guèye a levé le lièvre, poussant le président à lâcher le mot mafia. Lapsus ne pouvait être plus éloquent.
La Redaction
La mafia se caractérise aussi par les folles dépenses de ses dirigeants. Or de ce point de vue, le Sénégal est devenu l’empire de la gabegie : le fils du président se déplace en jet privé. Comme son père, Karim ne reste jamais au Sénégal pendant plus d’une semaine. Sa mère non plus.Elle passe le clair de son temps en Europe pour des opérations de liftings. Même le garde du corps et non moins petit-fils du président Wade, Lamine Faye, est devenu une des pointures financières du pays.
La mafia se particularise aussi par l’érection de la corruption comme règle. Ainsi le président Wade a tenté de soudoyer un fonctionnaire international. Son fils octroyait des marchés de gré à gré du temps où il était président de l’Anoci, pour obtenir en retour des ristournes. Devenu ministre d’État, Karim a plus que jamais les coudées franches. Sa mère et sa sœur ont profité de la position de président de Wade pour créer des sociétés en France.
La mafia se caractérise, également par les chantages. Or dans ce domaine, Wade est passé maître. Il menace ses adversaires politiques, les journalistes et les guides religieux. Tous ceux qui lui disent niet sont objets de pression. Il a poussé à la démission le président du défunt Craes, Mbaye Jacques Diop, le président du Cena, Moustapha Touré et réclame maintenant le départ du président du Sénat, Pape Diop. Son fils a exclu des marchés publics des entrepreneurs sénégalais, au profit d’étrangers. Le patron de Jean Lefevre Sénégal, Bara Tall, est celui contre lequel il s’acharne depuis cinq ans, après avoir profité de son expertise. C’est le fils du président qui bloque, encore le signal de la télévision du groupe Futurs médias, pour juste son antipathie envers le patron de cette structure : l’artiste Youssou Ndour.
La mafia est à l’œuvre au Sénégal. L’opposant Talla Sylla fut sa première victime. Il a été « corrigé » avec des coups de marteaux. Un des gades du corps du président, qui a été cité dans son agression, perdra, par la suite, la vie à bord de son véhicule. Un accident louche, que l’État n’a pas voulu élucider. C’est dire qu’en dépit d’avancer masqué et de traîner des casseroles, connues des Sénégalais, Me Adama Guèye a levé le lièvre, poussant le président à lâcher le mot mafia. Lapsus ne pouvait être plus éloquent.
La Redaction