
En dépit d’être assuré de ne « plus avoir des problèmes d’argent », au soir de sa passation de services comme relaté par son ancien Premier ministre Idrissa Seck dans un Cd diffusé au plus fort de leur conflit, le président Abdoulaye Wade a quand même oublié d’éponger bien de ses dettes. Parmi celles-ci, celle de cent millions qu’il avait contractée auprès d’un de ses « amis » français. Il l’a soldera, pour polir son image. Le dossier était pendant au niveau de Dame Justice, jusqu’au soir de son élection à la tête du Sénégal. Wade avait emprunté, pour se payer des véhicules aux fins de sa campagne électorale. Depuis, neuf ans, l’affaire est comme close. Il est devenu le patron du ministère de la Justice, Garde des Sceaux. C’est ce qui fait, probablement, que Wade n’a pas honoré la dette de cinquante millions de nos francs, qu’il devrait au guide du mouvement des Moustarchidines. C’est celui-ci, Serigne Moustapha Sy, qui le laissait entendre.
Il est sûr que l’un face à l’autre, ce qui ne saurait tarder, l’ardoise sera épongée, une bonne fois pour toutes. C’est de notoriété publique : Wade donne, mais ne paye jamais ses dettes. Ses amitiés sont éphémères. Il n’a d’égard que pour ceux qui le pourfendent. Il doit même à son disparu guide spirituel, Serigne Saliou Mbacké : il lui avait emprunté la bagatelle de deux milliards de nos francs, que le saint homme destinait à la modernisation et à l’assainissement de la capitale du mouridisme, Touba, qui lui tenait à cœur. Wade a-t-il épongé la dette ? En tout cas, ce n’est plus l’argent qui lui manque. En atteste le cadeau les cadeaux, en milliards de francs, qu’il distribue à tout bout de champ. Au-delà des privés, Wade doit surtout à son peuple des promesses non tenues. Elles sont innombrables. Elles risquent de l’emporter.
La Redaction
Il est sûr que l’un face à l’autre, ce qui ne saurait tarder, l’ardoise sera épongée, une bonne fois pour toutes. C’est de notoriété publique : Wade donne, mais ne paye jamais ses dettes. Ses amitiés sont éphémères. Il n’a d’égard que pour ceux qui le pourfendent. Il doit même à son disparu guide spirituel, Serigne Saliou Mbacké : il lui avait emprunté la bagatelle de deux milliards de nos francs, que le saint homme destinait à la modernisation et à l’assainissement de la capitale du mouridisme, Touba, qui lui tenait à cœur. Wade a-t-il épongé la dette ? En tout cas, ce n’est plus l’argent qui lui manque. En atteste le cadeau les cadeaux, en milliards de francs, qu’il distribue à tout bout de champ. Au-delà des privés, Wade doit surtout à son peuple des promesses non tenues. Elles sont innombrables. Elles risquent de l’emporter.
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