
Dans l'interview réalisée la semaine dernière et diffusée mercredi, elle rejette l'idée d'un exil politique et affirme : "C'est très excessif. Je ne veux pas avoir l'air de fuir je ne sais quelle tyrannie insupportable", a-t-elle assuré. "Depuis quelque temps, je trouve l'atmosphère en France assez dépressive, assez morose. Il me semble qu'à Berlin, elle est plus exaltante", a-t-elle expliqué.
Interrogée sur un lien direct entre son départ de France et l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République, elle a répondu : "Je ne crois jamais qu'un seul homme puisse faire un pays."
Dans un entretien accordé au magazine Les Inrockuptibles cet été, avant sa consécration par les jurés du prix Goncourt, Marie NDiaye avait affirmé : "Nous sommes partis juste après les élections en grande partie à cause de Sarkozy (...). Je trouve détestable cette atmosphère de flicage, de vulgarité... "Bernard Pivot, membre du jury du Goncourt, a qualifié sur France Info d'"erreur ou de bourde" la prise de position d'Eric Raoult, en estimant que le député UMP de Seine-Saint-Denis ne connaissait "rien au milieu littéraire". "Le devoir de réserve qu'il invoque n'a jamais existé, n'existe pas et n'existera jamais, pas plus pour le lauréat du prix Goncourt que pour le lauréat du prix Nobel de littérature", a-t-il dit.
Source LeMonde/ Sununews.com
Interrogée sur un lien direct entre son départ de France et l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République, elle a répondu : "Je ne crois jamais qu'un seul homme puisse faire un pays."
Dans un entretien accordé au magazine Les Inrockuptibles cet été, avant sa consécration par les jurés du prix Goncourt, Marie NDiaye avait affirmé : "Nous sommes partis juste après les élections en grande partie à cause de Sarkozy (...). Je trouve détestable cette atmosphère de flicage, de vulgarité... "Bernard Pivot, membre du jury du Goncourt, a qualifié sur France Info d'"erreur ou de bourde" la prise de position d'Eric Raoult, en estimant que le député UMP de Seine-Saint-Denis ne connaissait "rien au milieu littéraire". "Le devoir de réserve qu'il invoque n'a jamais existé, n'existe pas et n'existera jamais, pas plus pour le lauréat du prix Goncourt que pour le lauréat du prix Nobel de littérature", a-t-il dit.
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