
Avec sa position géographique privilégiée ouverte sur les quatre continents et ses infrastructures portuaires et aéroportuaires, Dakar, la capitale du Sénégal est comme la porte d’entrée de l’Afrique.Ce qui fait qu’avec des routes de qualité qui le relient à son hinterland comme le Mali et le Burkina Faso qui n’ont pas une ouverture sur la mer et un parc de camions de qualité, le Sénégal peut et doit devenir un pôle de transport et de logistique de premier plan pour le stockage et la distribution de toutes les marchandises qui arrivent par les lignes aériennes ou maritimes en temps voulu et au lieu indiqué à travers toute l’Afrique de l’ouest. C’est, en tout cas, la conviction du Pr Micheline Cousture, maître de conférence en management du transport et de la logistique à l’Université Paris XII, Val de Marne En France.
C’était, hier, à l’occasion du cours inaugural qu’elle a donné à l’Institut supérieur du transport (Ist) du groupe Sup de Co Dakar pour la rentrée académique 2010/2011 et qui avait pour thème : ‘La logistique de disgrâce ou l’émergence de la logistique’. ’Dakar peut devenir une plateforme de premier plan de l’Afrique de l’Ouest et ses voisins, des partenaires au vrai sens du terme. Ce qui suppose l’existence de ressources humaines et des infrastructures de qualité’, déclare-t-elle. Selon le Pr Cousture, cela peut engendrer des profits insoupçonnés pour le Sénégal qui, en assurant l’approvisionnement en marchandises de toutes sortes à ses voisins, fait œuvre de locomotive d’intégration à travers la circulation des marchandises. Selon elle, reste maintenant à notre pays d’exploiter toutes ces potentialités en matière de transport et de logistique pour s’imposer comme une plateforme de premier plan dans la sous-région. Car, selon le Pr Cousture, ‘la logistique est à la base du développement’.
Une conviction partagée par Moustapha Djimé, responsable du développement et des relations internationales à l’Institut supérieur du transport (Ist). A titre d’exemple, dit-il, ‘si on stocke des milliers de conteneurs au port de Dakar, même si on les distribue à temps voulu, on n’en tire nullement profit’. Parce que, d’après M. Djimé, pour tirer profit de sa position stratégique et devenir un pole logistique de dimension sous-régionale, le Sénégal a intérêt à se doter d’infrastructures routières de qualité. ’Nos infrastructures routières ne sont pas adaptées. On parle pourtant de développement, mais cela ne peut pas se faire sans des infrastructures de qualité comme en France. Ce pays est devenu un pole de dispatching des marchandises du monde entier à travers toute l’Europe grâce à ses infrastructures de qualité’, souligne-t-il.
Mamadou SARR
Source Walfadjri
C’était, hier, à l’occasion du cours inaugural qu’elle a donné à l’Institut supérieur du transport (Ist) du groupe Sup de Co Dakar pour la rentrée académique 2010/2011 et qui avait pour thème : ‘La logistique de disgrâce ou l’émergence de la logistique’. ’Dakar peut devenir une plateforme de premier plan de l’Afrique de l’Ouest et ses voisins, des partenaires au vrai sens du terme. Ce qui suppose l’existence de ressources humaines et des infrastructures de qualité’, déclare-t-elle. Selon le Pr Cousture, cela peut engendrer des profits insoupçonnés pour le Sénégal qui, en assurant l’approvisionnement en marchandises de toutes sortes à ses voisins, fait œuvre de locomotive d’intégration à travers la circulation des marchandises. Selon elle, reste maintenant à notre pays d’exploiter toutes ces potentialités en matière de transport et de logistique pour s’imposer comme une plateforme de premier plan dans la sous-région. Car, selon le Pr Cousture, ‘la logistique est à la base du développement’.
Une conviction partagée par Moustapha Djimé, responsable du développement et des relations internationales à l’Institut supérieur du transport (Ist). A titre d’exemple, dit-il, ‘si on stocke des milliers de conteneurs au port de Dakar, même si on les distribue à temps voulu, on n’en tire nullement profit’. Parce que, d’après M. Djimé, pour tirer profit de sa position stratégique et devenir un pole logistique de dimension sous-régionale, le Sénégal a intérêt à se doter d’infrastructures routières de qualité. ’Nos infrastructures routières ne sont pas adaptées. On parle pourtant de développement, mais cela ne peut pas se faire sans des infrastructures de qualité comme en France. Ce pays est devenu un pole de dispatching des marchandises du monde entier à travers toute l’Europe grâce à ses infrastructures de qualité’, souligne-t-il.
Mamadou SARR
Source Walfadjri