
L’État est mort, les Wade l’ont tué. On pouvait ainsi paraphraser le philosophe Nietzsche, pour un long traité sur le régime de l’alternance. Car, pour la première fois dans l’histoire du Sénégal, une Première Dame s’est rendue dans un chantier censé être celui de l’État, pour y faire renvoyer un employé. Il s’agit de Mme Viviane Wade. Des jours avant, c’est le petit-fils du président de la République, Lamine Faye, qui s’intégré dans la délégation qui devait rencontré l’Église, pour tenter de dissiper le malentendu qui l’oppose au président de la République, du fait de ce dernier.
Pourtant, Lamine Faye n’est qu’un grade de corps, par népotisme de son grand-père Wade. La fille du président s’était aussi singularisée par ses coups de main aux Lions du Sénégal. Elle a repris service pour tenter d’arrondir les angles entre son père et son ancien architecte conseiller, Pierre Goudiaby Atepa.
S’agissant de son frère Karim, de fait c’est lui qui dirige le Sénégal. En lieu et place de délégation gouvernementale, c’est lui qui envoie ses émissaires au-devant de manifestations religieuses, sportives, culturelles et sociales. Il est la voie la plus rapide pour décrocher une audience avec le chef de l’État. C’est lui qui nomme ou dégomme qui il veut du gouvernement ou à la tête d’une ambassade ou direction. Il n’a pas cure de l’ordre protocolaire. C’est lui qui donne ordre aux ministres. Ce sont les Wade qui dirigent le Sénégal à la place de l’État. Les faits sont là. Pourtant seul leur chef de famille a été élu par les Sénégalais. Qui parlait de « projet de monarchisation du pouvoir » ? Il aura fort à faire pour l’empêcher.
La Redaction
Pourtant, Lamine Faye n’est qu’un grade de corps, par népotisme de son grand-père Wade. La fille du président s’était aussi singularisée par ses coups de main aux Lions du Sénégal. Elle a repris service pour tenter d’arrondir les angles entre son père et son ancien architecte conseiller, Pierre Goudiaby Atepa.
S’agissant de son frère Karim, de fait c’est lui qui dirige le Sénégal. En lieu et place de délégation gouvernementale, c’est lui qui envoie ses émissaires au-devant de manifestations religieuses, sportives, culturelles et sociales. Il est la voie la plus rapide pour décrocher une audience avec le chef de l’État. C’est lui qui nomme ou dégomme qui il veut du gouvernement ou à la tête d’une ambassade ou direction. Il n’a pas cure de l’ordre protocolaire. C’est lui qui donne ordre aux ministres. Ce sont les Wade qui dirigent le Sénégal à la place de l’État. Les faits sont là. Pourtant seul leur chef de famille a été élu par les Sénégalais. Qui parlait de « projet de monarchisation du pouvoir » ? Il aura fort à faire pour l’empêcher.
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