
N’eut été la vigilance et la fermeté de son courageux et intègre fils, Serigne Moustapha Saliou Mbacké, le cinquième Khalife général des Mourides, disparu, allait figurer sur la liste de la coalition « sopi » du président Wade aux élections législatives de 2002. Mais, le chef de l’État n’en abdiquera pas moins d’avoir la ville sainte dans sa besace. Ainsi, si jamais un Sénégalais n’a jamais entendu parler de «l’association des marabouts » socialistes, progressistes ou communistes, Wade a réussi à implanter « les marabouts libéraux de Touba ». Une première, donc, dans la ville sainte. D’aucuns parmi ceux-ci, frustrés, parce que non servis, ruent de nos jours dans les brancards : leur marche refusée, ils vont procéder au récital du Saint Coran, « pour le départ de Wade ». Mais, seront-ils entendus par le Bon Dieu ? En tout cas leurs agissements sont bannis par le fondateur du moudisme, le vénéré Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, qui a été clair dans ses écrits pour ce qui est de sa ville de Touba et de sa confrérie.
Pire, malgré les avertissements et l’interdiction, catégorique, de Serigne Saliou Mbacké, Wade a persisté dans son offensive contre le Ndiguël du cinquième Khalife et dernier fils de Serigne Touba qui était resté sur terre. Ainsi, il a réussi à faire entourer l’actuel Khalife général des Mourides, Alhadji Bara Mbacké Falilou, par ses propres hommes, dont le représentant de celui-ci dans la capitale sénégalaise : le transhumant et non moins homme d’affaires Mbackyou Faye, qui a fait réaliser la statue de Wade pour douze milliards contre l’affectation à lui de terres estimées à 100 milliards de nos francs. Un acte qui fait pointer du doigt la communauté mouride : bien des avis soutiennent que Mbackyou Faye n’est que la face visible de l’iceberg : c’est un lobbying autour du Khalife qui serait bénéficiaire de l’affectation des terrains de l’aéroport. Ce qui ulcère les disciples de cette confrérie : les taalibés ne décollèrent pas de voir leur Khalife utilisé à des fins polico-affairistes. Ils voient en Wade un adepte de la Franc-maçonnerie, qui se cache derrière le mouridisme. Mais, Wade ne recule pas, pour autant, dans sa volonté de tenir en « otage » le Khalife Alhadji Bara Mbacké. Y parviendra-t-il, encore pour longtemps ? Mais, son seul objectif, qui est de se faire réélire pour sauver son fils Karim, il est prêt à tout : se renier, comploter, soudoyer et même menacer. Mais, c’est oublier que dictateurs sanguinaires, despotes éclairés et nazis ont fini dans les méandres de l’oubli. Autrement, Wade a beau se démener pour avoir les mourides, en particulier, et les Sénégalais, en général, sous sa coupole, il ne sera pas pour autant éternel. Déjà, à quatre-vingt-six ans, le temps est l’un de ses principaux adversaires.
La Redaction
Pire, malgré les avertissements et l’interdiction, catégorique, de Serigne Saliou Mbacké, Wade a persisté dans son offensive contre le Ndiguël du cinquième Khalife et dernier fils de Serigne Touba qui était resté sur terre. Ainsi, il a réussi à faire entourer l’actuel Khalife général des Mourides, Alhadji Bara Mbacké Falilou, par ses propres hommes, dont le représentant de celui-ci dans la capitale sénégalaise : le transhumant et non moins homme d’affaires Mbackyou Faye, qui a fait réaliser la statue de Wade pour douze milliards contre l’affectation à lui de terres estimées à 100 milliards de nos francs. Un acte qui fait pointer du doigt la communauté mouride : bien des avis soutiennent que Mbackyou Faye n’est que la face visible de l’iceberg : c’est un lobbying autour du Khalife qui serait bénéficiaire de l’affectation des terrains de l’aéroport. Ce qui ulcère les disciples de cette confrérie : les taalibés ne décollèrent pas de voir leur Khalife utilisé à des fins polico-affairistes. Ils voient en Wade un adepte de la Franc-maçonnerie, qui se cache derrière le mouridisme. Mais, Wade ne recule pas, pour autant, dans sa volonté de tenir en « otage » le Khalife Alhadji Bara Mbacké. Y parviendra-t-il, encore pour longtemps ? Mais, son seul objectif, qui est de se faire réélire pour sauver son fils Karim, il est prêt à tout : se renier, comploter, soudoyer et même menacer. Mais, c’est oublier que dictateurs sanguinaires, despotes éclairés et nazis ont fini dans les méandres de l’oubli. Autrement, Wade a beau se démener pour avoir les mourides, en particulier, et les Sénégalais, en général, sous sa coupole, il ne sera pas pour autant éternel. Déjà, à quatre-vingt-six ans, le temps est l’un de ses principaux adversaires.
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