(…)
Je vous parle à la fin d’un long voyage. Nous devons tout d’abord reconnaître une vérité fondamentale …, à savoir que le développement dépend de la bonne gouvernance.
…. L’histoire prononce un verdict clair : les gouvernements qui respectent la volonté de leur peuple, qui gouvernent par le consentement et non par la coercition, sont plus prospères, plus stables et plus florissants que ceux qui ne le font pas.
…. Il ne s’agit pas seulement d’organiser des élections - il faut voir ce qui se passe entre les scrutins. La répression revêt de nombreuses formes et trop de pays, même ceux qui tiennent des élections, sont en proie à des problèmes qui condamnent leur peuple à la pauvreté. Aucun pays ne peut créer de richesse si ses dirigeants exploitent l’économie pour s’enrichir personnellement. Aucune entreprise ne veut investir dans un pays où le gouvernement se taille au départ une part de 20 %, ou dans lequel le chef de l’autorité portuaire est corrompu. Personne ne veut vivre dans une société où la règle de droit cède la place à la loi du plus fort et à la corruption. Ce n’est pas de la démocratie, c’est de la tyrannie, même si de temps en temps on y sème une élection ça et là, et il est temps que ce style de gouvernement disparaisse.
…..En ce XXIe siècle, des institutions capables, fiables et transparentes sont la clé du succès - des parlements puissants et des forces de police honnêtes, des juges et des journalistes indépendants, un secteur privé et une société civile florissants, ainsi qu’une presse indépendante.
….Ne vous y trompez pas : l’histoire est du côté de ces courageux Africains, et non dans le camp de ceux qui se servent de coups d’État ou qui modifient les Constitutions pour rester au pouvoir. L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, mais de fortes institutions.
…..Ce que fera l’Amérique, …, ce sera d’accroître son aide aux personnes et aux institutions responsables, en mettant l’accent sur l’appui à la bonne gouvernance : aux Parlements qui maîtrisent les abus de pouvoir et s’assurent que les voix de l’opposition peuvent s’exprimer; à la règle de droit, qui garantit l’égalité de tous devant la Justice, à la participation civile, afin que les jeunes soient actifs dans la vie politique ; et à des solutions concrètes à la corruption telles que l’expertise comptable, l’automatisation des services, le renforcement des lignes d’appel d’urgence, la protection de ceux qui dénoncent les abus afin de promouvoir la transparence, et la responsabilité.
….. J’ai demandé à mon gouvernement d’accorder davantage d’attention à la corruption dans notre rapport sur les droits de l’homme.
….. Avec une meilleure gouvernance, je ne doute pas que l’Afrique tiendra sa promesse de créer une plus vaste base pour la prospérité.
….. La gouvernance est une condition essentielle du progrès économique, elle revêt également une importance cruciale dans le troisième domaine que je voudrais à présent aborder, l’amélioration de la santé publique.
….. Comme je l’ai déjà dit, l’avenir de l’Afrique appartient aux Africains. Vous avez le pouvoir de responsabiliser vos dirigeants et de bâtir des institutions qui servent le peuple. Oui, vous le pouvez. Car, en ce moment précis, l’histoire est en marche.
Mais ces choses ne pourront se faire que si vous saisissez la responsabilité de votre avenir. Ce moment peut être celui où nous verrons, une fois de plus, triompher la justice. Oui, nous le pouvons. Merci beaucoup. Que Dieu vous bénisse.
Je vous remercie.
Conclusion. Qui a bien pu briefer Obama aussi vite et aussi justement ? Qui lui a dit au sujet du port autonome ? Comment a-t-il su aussi vite au sujet de la torchonisation de la constitution, de la bouffonisation de l'assemblée nationale, de la cleptomanisation des ressources publiques, de l'alimentarisation de la justice et de la barbarisation des forces de l'ordre ?
MARVEL
marvel@hotmail.fr
Je vous parle à la fin d’un long voyage. Nous devons tout d’abord reconnaître une vérité fondamentale …, à savoir que le développement dépend de la bonne gouvernance.
…. L’histoire prononce un verdict clair : les gouvernements qui respectent la volonté de leur peuple, qui gouvernent par le consentement et non par la coercition, sont plus prospères, plus stables et plus florissants que ceux qui ne le font pas.
…. Il ne s’agit pas seulement d’organiser des élections - il faut voir ce qui se passe entre les scrutins. La répression revêt de nombreuses formes et trop de pays, même ceux qui tiennent des élections, sont en proie à des problèmes qui condamnent leur peuple à la pauvreté. Aucun pays ne peut créer de richesse si ses dirigeants exploitent l’économie pour s’enrichir personnellement. Aucune entreprise ne veut investir dans un pays où le gouvernement se taille au départ une part de 20 %, ou dans lequel le chef de l’autorité portuaire est corrompu. Personne ne veut vivre dans une société où la règle de droit cède la place à la loi du plus fort et à la corruption. Ce n’est pas de la démocratie, c’est de la tyrannie, même si de temps en temps on y sème une élection ça et là, et il est temps que ce style de gouvernement disparaisse.
…..En ce XXIe siècle, des institutions capables, fiables et transparentes sont la clé du succès - des parlements puissants et des forces de police honnêtes, des juges et des journalistes indépendants, un secteur privé et une société civile florissants, ainsi qu’une presse indépendante.
….Ne vous y trompez pas : l’histoire est du côté de ces courageux Africains, et non dans le camp de ceux qui se servent de coups d’État ou qui modifient les Constitutions pour rester au pouvoir. L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, mais de fortes institutions.
…..Ce que fera l’Amérique, …, ce sera d’accroître son aide aux personnes et aux institutions responsables, en mettant l’accent sur l’appui à la bonne gouvernance : aux Parlements qui maîtrisent les abus de pouvoir et s’assurent que les voix de l’opposition peuvent s’exprimer; à la règle de droit, qui garantit l’égalité de tous devant la Justice, à la participation civile, afin que les jeunes soient actifs dans la vie politique ; et à des solutions concrètes à la corruption telles que l’expertise comptable, l’automatisation des services, le renforcement des lignes d’appel d’urgence, la protection de ceux qui dénoncent les abus afin de promouvoir la transparence, et la responsabilité.
….. J’ai demandé à mon gouvernement d’accorder davantage d’attention à la corruption dans notre rapport sur les droits de l’homme.
….. Avec une meilleure gouvernance, je ne doute pas que l’Afrique tiendra sa promesse de créer une plus vaste base pour la prospérité.
….. La gouvernance est une condition essentielle du progrès économique, elle revêt également une importance cruciale dans le troisième domaine que je voudrais à présent aborder, l’amélioration de la santé publique.
….. Comme je l’ai déjà dit, l’avenir de l’Afrique appartient aux Africains. Vous avez le pouvoir de responsabiliser vos dirigeants et de bâtir des institutions qui servent le peuple. Oui, vous le pouvez. Car, en ce moment précis, l’histoire est en marche.
Mais ces choses ne pourront se faire que si vous saisissez la responsabilité de votre avenir. Ce moment peut être celui où nous verrons, une fois de plus, triompher la justice. Oui, nous le pouvons. Merci beaucoup. Que Dieu vous bénisse.
Je vous remercie.
Conclusion. Qui a bien pu briefer Obama aussi vite et aussi justement ? Qui lui a dit au sujet du port autonome ? Comment a-t-il su aussi vite au sujet de la torchonisation de la constitution, de la bouffonisation de l'assemblée nationale, de la cleptomanisation des ressources publiques, de l'alimentarisation de la justice et de la barbarisation des forces de l'ordre ?
MARVEL
marvel@hotmail.fr