
En présence des présidents Pape Diop et Mamadou Seck, des membres du gouvernement et de plusieurs personnalités, les parlementaires, dans un élan unitaire, ont suivi religieusement le messager du chef de l’Etat. D’entrée, le Premier ministre a invité le Congrès de bien vouloir examiner et de prendre position sur cette question qui interpelle l’Afrique. « Je précise d’ores et déjà que nous avons saisi l’Union africaine d’un projet de résolution reprenant l’essentiel des propositions sénégalaises », a dit le Premier ministre, ajoutant : « l’épreuve que traverse le peuple haïtien nous touche profondément ». Selon le Premier ministre, dès que le président Wade a appris la douloureuse nouvelle, il a adressé au président René Gracia Préval, un message de compassion et de condoléances. « Notre pays, selon le Premier ministre, s’est joint à l’élan de solidarité internationale en faveur de Haïti, en décidant de verser une contribution d’un million de dollars au titre de l’aide humanitaire d’urgence ».
Il poursuit : « nous avons également prévu de mobiliser des ressources additionnelles, par une participation populaire à l’échelle nationale et continentale ». Rappelant que dans le domaine du maintien de la paix et de la sécurité, le Sénégal reste engagé aux côtés du peuple haïtien depuis la mission de transition des Nations unies en 1997, le Premier ministre s’est réjoui de la présence bien appréciée de 123 gendarmes et policiers sénégalais au sein de mission de l’Onu pour la stabilisation en Haïti (Minustah).
D’après lui, en raison des besoins accrus de sécurité engendrés par l’urgence humanitaire, le chef de l’Etat a donné les instructions nécessaires pour que notre pays augmente ses effectifs à la Minustash, si les Nations unies en faisaient la demande.
Le Premier ministre est longuement revenu sur la réunion de concertation qui a regroupé les membres du gouvernement, du Parlement, des personnalités politiques, des leaders de l’opposition, des leaders d’opinion, des notabilités civiles et militaires, des intellectuels, hommes et femmes de culture et qui a permis un large échange de vues sur ce que le continent pourrait offrir comme solution durable à la tragédie humaine qui frappe cruellement et de manière récurrente Haïti.
« Au-delà des efforts louables d’assistance d’urgence et de reconstruction du pays, il me parait convenable de rechercher des solutions pérennes, dont l’une pourrait reposer sur le retour volontaire des Haïtiens qui le souhaitent, à la terre de leurs ancêtres, étendue sur plus de 30 millions de km2 », a rappelé le président Wade dans son message.
Sur le retour des Haïtiens en Afrique, il déclare que cette conviction n’est pas nouvelle et elle résulte d’une position constamment défendue par notre pays au sein de l’Ua pour la reconnaissance de la Diaspora comme 6ème région.
« Nous devons y faire face par la recherche de réponses concertées et en coopération avec principalement l’Espagne et la France qui ont peuplé l’Ile d’esclaves en provenance d’Afrique », ajoute-t-il. La question sera posée au Sommet de l’Ua en fin janvier. Selon le chef de l’Etat, le Sénégal ne crée pas une première dans l’histoire, si l’on sait que par le passé, des peuples de la Diaspora collectivement ou individuellement, ont exercé leur droit au retour en revenant s’établir librement en Afrique. « Il s’agit d’aider au retour des Haïtiens qui désirent emprunter, librement, le chemin inverse de leurs ancêtres et s’établir en terre plus sûre, parce que moins vulnérable aux catastrophes naturelles qui les ont si durement éprouvés », poursuit le message. « Ce retour, précise-t-il, se fera conformément aux principes et règles qui gouvernent les relations entre Etats ». Enfin, il conclut qu’il compte sur le soutien du Congrès et sur l’appui de toutes les bonnes volontés pour mobiliser l’assistance.
Par El Hadji Abdoulaye THIAM et Ndèye Khady LO
Source Le Soleil
Il poursuit : « nous avons également prévu de mobiliser des ressources additionnelles, par une participation populaire à l’échelle nationale et continentale ». Rappelant que dans le domaine du maintien de la paix et de la sécurité, le Sénégal reste engagé aux côtés du peuple haïtien depuis la mission de transition des Nations unies en 1997, le Premier ministre s’est réjoui de la présence bien appréciée de 123 gendarmes et policiers sénégalais au sein de mission de l’Onu pour la stabilisation en Haïti (Minustah).
D’après lui, en raison des besoins accrus de sécurité engendrés par l’urgence humanitaire, le chef de l’Etat a donné les instructions nécessaires pour que notre pays augmente ses effectifs à la Minustash, si les Nations unies en faisaient la demande.
Le Premier ministre est longuement revenu sur la réunion de concertation qui a regroupé les membres du gouvernement, du Parlement, des personnalités politiques, des leaders de l’opposition, des leaders d’opinion, des notabilités civiles et militaires, des intellectuels, hommes et femmes de culture et qui a permis un large échange de vues sur ce que le continent pourrait offrir comme solution durable à la tragédie humaine qui frappe cruellement et de manière récurrente Haïti.
« Au-delà des efforts louables d’assistance d’urgence et de reconstruction du pays, il me parait convenable de rechercher des solutions pérennes, dont l’une pourrait reposer sur le retour volontaire des Haïtiens qui le souhaitent, à la terre de leurs ancêtres, étendue sur plus de 30 millions de km2 », a rappelé le président Wade dans son message.
Sur le retour des Haïtiens en Afrique, il déclare que cette conviction n’est pas nouvelle et elle résulte d’une position constamment défendue par notre pays au sein de l’Ua pour la reconnaissance de la Diaspora comme 6ème région.
« Nous devons y faire face par la recherche de réponses concertées et en coopération avec principalement l’Espagne et la France qui ont peuplé l’Ile d’esclaves en provenance d’Afrique », ajoute-t-il. La question sera posée au Sommet de l’Ua en fin janvier. Selon le chef de l’Etat, le Sénégal ne crée pas une première dans l’histoire, si l’on sait que par le passé, des peuples de la Diaspora collectivement ou individuellement, ont exercé leur droit au retour en revenant s’établir librement en Afrique. « Il s’agit d’aider au retour des Haïtiens qui désirent emprunter, librement, le chemin inverse de leurs ancêtres et s’établir en terre plus sûre, parce que moins vulnérable aux catastrophes naturelles qui les ont si durement éprouvés », poursuit le message. « Ce retour, précise-t-il, se fera conformément aux principes et règles qui gouvernent les relations entre Etats ». Enfin, il conclut qu’il compte sur le soutien du Congrès et sur l’appui de toutes les bonnes volontés pour mobiliser l’assistance.
Par El Hadji Abdoulaye THIAM et Ndèye Khady LO
Source Le Soleil