
La 7eme édition de la Journée africaine de la médecine traditionnelle célébrée hier a été une opportunité pour les tradipraticiens sénégalais de réclamer la réglementation du secteur. Selon Ndèye Fatoumata Sy, représentante des Ong, « sans un cadre réglementaire, le secteur de la médecine traditionnelle sera toujours investi par toutes catégories de personnes dont des non-initiés, des incompétents et des charlatans venant de pays où ils ne peuvent pas exercer à cause d’une loi ».
Au Sénégal, le projet de loi sur la médecine traditionnelle n’est pas encore adopté, alors qu’une réglementation permettrait de garantir davantage la sécurité des pratiques des tradipraticiens au bénéfice des populations, affirme le Dr Malang Coly, représentant de l’Oms.
Pour le directeur de Cabinet du ministre de la Santé, le Dr Farba Lamine Sall, le gouvernement travaille sur ce projet de loi et qu’il pourrait bientôt passer à l’Assemblée nationale. « La réglementation de la médecine traditionnelle est devenue, pour les pouvoirs publics, une impérieuse nécessité », soutient-il.
S’exprimant sur le thème de la 7eme édition de la Journée africaine de la médecine traditionnelle (médecine traditionnelle et sécurité des patients), Ndèye Fatoumata Sy souligne que les Ong et les associations de tradipraticiens oeuvrent pour améliorer les conditions d’exercice de la médecine traditionnelle et l’utilisation des plantes médicinales en vue de sécuriser les populations. Pour assurer la sécurité des patients, le directeur du Cabinet du ministre de la Santé propose une réglementation applicable aux produits, aux pratiques et aux prestataires afin d’en assurer l’innocuité et la qualité. Selon lui, la sécurité des patients représente un enjeu mondial.
Eugène KALY
Source Le Soleil
Au Sénégal, le projet de loi sur la médecine traditionnelle n’est pas encore adopté, alors qu’une réglementation permettrait de garantir davantage la sécurité des pratiques des tradipraticiens au bénéfice des populations, affirme le Dr Malang Coly, représentant de l’Oms.
Pour le directeur de Cabinet du ministre de la Santé, le Dr Farba Lamine Sall, le gouvernement travaille sur ce projet de loi et qu’il pourrait bientôt passer à l’Assemblée nationale. « La réglementation de la médecine traditionnelle est devenue, pour les pouvoirs publics, une impérieuse nécessité », soutient-il.
S’exprimant sur le thème de la 7eme édition de la Journée africaine de la médecine traditionnelle (médecine traditionnelle et sécurité des patients), Ndèye Fatoumata Sy souligne que les Ong et les associations de tradipraticiens oeuvrent pour améliorer les conditions d’exercice de la médecine traditionnelle et l’utilisation des plantes médicinales en vue de sécuriser les populations. Pour assurer la sécurité des patients, le directeur du Cabinet du ministre de la Santé propose une réglementation applicable aux produits, aux pratiques et aux prestataires afin d’en assurer l’innocuité et la qualité. Selon lui, la sécurité des patients représente un enjeu mondial.
Eugène KALY
Source Le Soleil