«Nous estimons qu'il n'est pas opportun que le Sénégal fasse appel á d'autres instruments (en références aux matraques électriques et au taser)», a déclaré Seydou Gassama. Ce qui est d'autant plus vrai, pour lui, qu'avec les fameux «lifes» qui ont précédé les matraques électriques et le taser, «il y avait déjà beaucoup de bruits et de récriminations». Dés lors, affirme-t-il, notre pays doit «faire preuve de prudence» dans l'utilisation de ces nouvelles armes susceptibles d'être plus dangereuses. En effet, Gassama se désole que les matraques électriques sont utilisées par nos forces de sécurité. Aussi, souligne-t-il, qu'ils (Amnesty) ont même des infor-mations selon lesquelles, le Taser est arrivé au Sénégal. Encore appelé «stun gun» ou «choqueur», le Taser est un pistolet á impulsion électronique, utilisé pour maîtriser une personne dangereuse, tout en évitant á l'utilisateur de trop s'exposer. Même s'il est vendu «sans létal», il n'en demeure pas moins qu'il présente un faible risque d'entraîner la mort. D'ailleurs, il note que même si le Tasar est autorisé en France après des études sur ses conséquences, dans d'autres pays, il a été interdit, après des études similaires. Soulignant qu'il n'y a pas encore au Sénégal d'études pour déterminer si oui ou non l'utilisation de la matraque électrique et du «choqueur) a des «conséquences graves» sur la santé des personnes ; et considérant qu'il pourrait se poser de difficultés de prise en charge de personnes qui en sont victimes du fait de la décharge électrique Gassama soutient, qu'en attendant, «on doit éviter» autant que possible de faire recours á ces armes. Et pour le cas particulier du Taser, il trouve nécessaire que son utilisation soit assujettie à la «formation» préalable des agents qui doivent l'utiliser.
Source: Las
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