
Main dans la main - et à un rythme cadencé -, journalistes, syndicalistes, membres de la société civile, hommes politiques, citoyens épris de justice…ont battu le macadam, samedi, pour dénoncer l’agression subie par les journalistes Boubacar Kambel Dieng, Karamokho Thioune, Ibrahimma Lissa Faye et Ousmane Mangane. Tout au long de la procession, les journalistes et leurs souteneurs ont eu des mots pratiques de simulation (comme pour dire que la bavure policière est à bannir au Sénégal) pour dénoncer la violence perpétrée contre les journalistes dans l’exercice de leur fonction, mais aussi pour exiger à ce que justice soit faite.
A hauteur de la rue 25, les reporters se ruent vers Moussa Sy, certainement pressés de savoir les raisons de sa présence à cette marche. Pendant qu’il était en train de répondre aux questions des journalistes, des jeunes venus se solidariser de la presse le huait. « Qu’est-ce qu’il fait ici ? Il est venu pour saboter, on ne doit pas le laisser prendre part à cette manifestation… », disait l’un d’eux.
Un jeune manifestant n’a pas manqué de venir cracher ses vérité au député : « Vous n’avez rien à dire ici, allez-vous-en ». Il a fallu que les organisateurs interviennent pour mettre fin à cet acharnement sur le responsable libéral qui n’a eu pour seul tort que de marquer sa compassion à l’égard des journalistes.
La procession pourra continuer avec des scansions du genre : « policiers agresseurs, policiers violeurs … ». La tension va monter d’un cran à la Rts quand les manifestants ont vu un groupe de gendarmes stationnés dans l’enceinte de cet édifice public. Et pour cause, ils ont, eux aussi, été copieusement sifflés.
Source: Ferloo.com
A hauteur de la rue 25, les reporters se ruent vers Moussa Sy, certainement pressés de savoir les raisons de sa présence à cette marche. Pendant qu’il était en train de répondre aux questions des journalistes, des jeunes venus se solidariser de la presse le huait. « Qu’est-ce qu’il fait ici ? Il est venu pour saboter, on ne doit pas le laisser prendre part à cette manifestation… », disait l’un d’eux.
Un jeune manifestant n’a pas manqué de venir cracher ses vérité au député : « Vous n’avez rien à dire ici, allez-vous-en ». Il a fallu que les organisateurs interviennent pour mettre fin à cet acharnement sur le responsable libéral qui n’a eu pour seul tort que de marquer sa compassion à l’égard des journalistes.
La procession pourra continuer avec des scansions du genre : « policiers agresseurs, policiers violeurs … ». La tension va monter d’un cran à la Rts quand les manifestants ont vu un groupe de gendarmes stationnés dans l’enceinte de cet édifice public. Et pour cause, ils ont, eux aussi, été copieusement sifflés.
Source: Ferloo.com