
L’autorité administrative a, cependant, interdit celle programmée par le collectif des femmes parlementaires du Parti démocratique sénégalais (Pds). Selon le communiqué qui annule le premier, « des circonstances nouvelles ont conduit l’autorité chargée de l’ordre public à modifier son appréciation, sur le projet de marche envisagé par les jeunesses de Bennoo Siggil Sénégal ». Le document poursuit que l’itinéraire projeté par les déclarants ne pouvant pas être suffisamment sécurisé, le préfet, après échanges avec les organisateurs, a arrêté le trajet ci-après : Place d’Oran (Poste de Médina), avenue El Hadji Malick Sy, Triangle sud, Boulevard du général de Gaule et la Place de l’Obélisque (point de dislocation).
C’est en début de semaine dernière que des jeunes de Bennoo Siggil Sénégal avaient décidé d’organiser une marche pour dénoncer « les dérives du pouvoir ». Ils avaient même promis de faire un forcing au cas où l’autorité administrative interdirait la marche. Certains responsables de partis de l’opposition étaient même montés au créneau pour appuyer les jeunes dans leur démarche, en expliquant que la marche est dans la Constitution et qu’elle ne nécessiterait pas de demande d’autorisation. Ils avaient même avancé qu’ils n’accepteraient pas l’interdiction de l’autorité.
Par la suite, les étudiants du Pds, par la voix du Mouvement des élèves et étudiants libéraux (Meel), avaient annoncé une marche sur le même itinéraire pour contrer les jeunes de Bennoo.
Hier, en début d’après-midi, un premier communiqué du préfet du département de Dakar expliquait que la tenue simultanée de ces marches entraînera de graves perturbations de la circulation routière sur des axes qui n’offrent aucune possibilité de déviation des véhicules usagers.
« Il s’y ajoute que de fortes présomptions d’affrontements, entre deux groupes aux objectifs et orientations opposés, seraient de nature à mettre en péril la sécurité publique », écrivait le préfet de Dakar. Ainsi, les organisateurs avaient reçu les notifications par le biais des services de police.
El. H. A.THIAM
Source: le Soleil
C’est en début de semaine dernière que des jeunes de Bennoo Siggil Sénégal avaient décidé d’organiser une marche pour dénoncer « les dérives du pouvoir ». Ils avaient même promis de faire un forcing au cas où l’autorité administrative interdirait la marche. Certains responsables de partis de l’opposition étaient même montés au créneau pour appuyer les jeunes dans leur démarche, en expliquant que la marche est dans la Constitution et qu’elle ne nécessiterait pas de demande d’autorisation. Ils avaient même avancé qu’ils n’accepteraient pas l’interdiction de l’autorité.
Par la suite, les étudiants du Pds, par la voix du Mouvement des élèves et étudiants libéraux (Meel), avaient annoncé une marche sur le même itinéraire pour contrer les jeunes de Bennoo.
Hier, en début d’après-midi, un premier communiqué du préfet du département de Dakar expliquait que la tenue simultanée de ces marches entraînera de graves perturbations de la circulation routière sur des axes qui n’offrent aucune possibilité de déviation des véhicules usagers.
« Il s’y ajoute que de fortes présomptions d’affrontements, entre deux groupes aux objectifs et orientations opposés, seraient de nature à mettre en péril la sécurité publique », écrivait le préfet de Dakar. Ainsi, les organisateurs avaient reçu les notifications par le biais des services de police.
El. H. A.THIAM
Source: le Soleil