
Après la répression sanglante de sa manifestation, le 28 septembre 2009, à Conakry, pour réclamer le départ du pouvoir de la junte dirigée par le capitaine Moussa Dadis Camara, le «Forum des forces vives de Guinée (Ffvg) s'est signalé, hier, à Dakar, avec sa section sénégalaise. En organisant un sit-in, tôt le matin, dans les locaux de l'ambassade de Guinée à Dakar. Une manifestation violemment réprimée par les forces de sécurité, qui ont usé de matraques et de bombes lacrymogènes. Avec à la clé deux arrestations.
C'est un peu après 08 heures que le ton est monté entre manifestants et forces de l'ordre. Devant le refus des protestataires de vider les lieux, les éléments de la police ont sorti l'artillerie lourde pour les mater.
Malgré la violente répression de leur sit-in, les manifestants ne démordent pas de leur volonté de vilipender Moussa Dadis Camara et son équipe. Ils ont pris la résolution de faire le tour des organes de presse pour passer leur message et dénoncer le traitement injuste dont ils disent être victimes. Ils promettent même de mettre en oeuvre d'autres stratégies pour atteindre leur objectif.
Auparavant, ledit mouvement, par la voix de son porte-parole, Mamadou Yacine Diallo, avait demandé l'implication de la communauté internationale, ainsi que celle de toutes les organisations de droits de l'homme afin «d'instaurer la démocratie en Guinée et traduire les responsables de ce crime contre l'humanité devant les juridictions internationales où ils bénéficieront de toutes les garanties d'un procès équitable».
Youssoupha MINE (stagiaire)
Source Le Populaire
C'est un peu après 08 heures que le ton est monté entre manifestants et forces de l'ordre. Devant le refus des protestataires de vider les lieux, les éléments de la police ont sorti l'artillerie lourde pour les mater.
Malgré la violente répression de leur sit-in, les manifestants ne démordent pas de leur volonté de vilipender Moussa Dadis Camara et son équipe. Ils ont pris la résolution de faire le tour des organes de presse pour passer leur message et dénoncer le traitement injuste dont ils disent être victimes. Ils promettent même de mettre en oeuvre d'autres stratégies pour atteindre leur objectif.
Auparavant, ledit mouvement, par la voix de son porte-parole, Mamadou Yacine Diallo, avait demandé l'implication de la communauté internationale, ainsi que celle de toutes les organisations de droits de l'homme afin «d'instaurer la démocratie en Guinée et traduire les responsables de ce crime contre l'humanité devant les juridictions internationales où ils bénéficieront de toutes les garanties d'un procès équitable».
Youssoupha MINE (stagiaire)
Source Le Populaire