
La Dic a du pain sur la planche, et pour cause. Après avoir reçu la plainte de l'administrateur général du groupe Avenir communication, Madiambal Diagne, suite aux menaces de mort proférées contre lui par contre Serigne Moctar Mbacké et Abdou Lahad Mbacké, ces derniers campent sur leur désir d'abréger la vie du patron d'Avenir communication. Joint hier au téléphone, pour se prononcer sur la plainte déposée, Abdou Lahad Mbacké, un des auteurs des menaces de mort ne démord pas. Au bout du fil, il persiste et signe que «Madiambal Diagne ne perd rien à faire son testament, car, qu'il pleuve ou qu'il neige, il sera exécuté». Mais, avant même que notre interlocuteur ne trouve les mots durs, pour jouer davantage sur les nerfs de Madiambal Diagne, Serigne Moustapha Diakhaté arrache le téléphone cellulaire de ses mains et déclare : «La Division des investigations criminelles n'a pas encore de la matière à réflexion. Car son travail commencera concrètement, quand nous aurons fini d'ôter la vie à Madiambal Diagne». Et d'ajouter : «Je viens de raccrocher au téléphone avec lui (Ndlr : Madiambal Diagne), mais je lui ai clairement conseillé d'acheter un linceul, parce que je vais, personnellement le tuer». Au bord de la crise des nerfs, notre confrère, qui traîne un diplôme de Master en communication, renchérit : «Quand quelqu'un se propose de blasphémer un seul membre de la famille de Khadimoul Rassoul, je ne me ferai pas prier, pour commettre un meurtre sur lui, parce que, à mes yeux, celui-là n'est ni plus ni moins qu'un bourreau du vénéré fondateur de notre confrérie». Selon lui, si la Dic veut se convaincre de la décision des descendants de Cheikh Ahmadou Bamba de mettre leur menace à exécution, elle n'a qu'à les convoquer, avant, bien sûr, que le patron d'Avenir Communication ne rende l'âme». D'ailleurs, «depuis trois jours, je mûris un plan, qui s'il était allé à terme, aurait fait qu'on n'épiloguerait plus sur l'article paru dans le magazine, car le propriétaire de celui-ci ne serait plus parmi nous», martèle-t-il. Mais ce qui irrite davantage Moustapha Diakhaté, c'est, dit-il, le fait que le magazine «Week-end» ait publié sur ses pages des images montrant le minaret de la ville sainte, de l'encens, ainsi que le visage de l'actuel guide religieux des mourides, El Hadj Falilou Bara Mbacké. Ainsi, étouffe-t-il de rage : «Personne ne peut me supplier, afin que je renonce à mon désir de venir à bout de Madiambal Diagne».
Source: L'as
Source: L'as