
À Touba, l'essentiel du transport est assuré par les charrettes tirées par des chevaux. Mais les propriétaires et conducteurs n'habitent pas tous la ville de Touba. Ils viennent pratiquement de toute la région de Diourbel et même d'ailleurs. C'est que pendant la période du Magal, les Borom charrettes font tous de bonnes affaires à Touba. En réalité, la charrette fait partie du quotidien des populations de Touba. C'est d'ailleurs le moyen le plus utilisé ici pour aller de quartier en quartier. Et les prix sont appliqués selon la distance. «je viens d'un village situé à quelques kilomètres de Diourbel Mais je suis à Touba depuis plus d'une semaine, » confie un jeune charretier rencontré aux abords de la grande mosquée de Touba, à une semaine du Magal. Sa présence à Touba, Ousmane l'explique par le fait que, selon lui, « il n y a plus rien à faire au village.» Alors que, poursuit-il, «ici à Touba, je gagne bien ma vie surtout avec le Magal.»
Seulement, Ousmane, comme les autres conducteurs de charrettes, reste conscient des difficultés liées à la circulation qui devient pratiquement impossible pendant la période du Magal. D'ailleurs, l'on se rappelle que du temps de feu Serigne Saliou, des mesures étaient toujours prises pour interdire aux calèches la circulation dans certains axes de la ville pendant le Magal. Mais cette année, il n'y a pas encore de mesures formelles dans ce domaine. Du moins jusqu'à une semaine de l'événement. Ce qui fait que les charrettes sont devenues un véritable danger pour les automobilistes.
Du côté des tailleurs aussi, les affaires marchent. Parfois même mieux que pendant des fêtes comme la Tabaski ou la Korité. Patron d'un atelier de couture au Centre commercial Keur Serigne Fallou, Cheikh Mbacké Mbow confirme : «En période de Magal, les ateliers sont assaillis. Il y a beaucoup plus de commandes.» Et Mbow de poursuivre : «Sur ce point, le Magal est imbattable. je crois que cela s'explique par le fait que le Magal ne se passe qu'à Touba alors que la Korité et la Tabaski, c 'est partout.» A l'en croire, les femmes. sont meilleures clientes que, les hommes. Je passe la nuit à l'atelier. pendant la période du Magal», confie Cheikh Mbacké Mbow, avec un sourire qui en dit long sur les bonnes affaires qu'il est en train de réaliser.
Source: Walf Gran Place
Seulement, Ousmane, comme les autres conducteurs de charrettes, reste conscient des difficultés liées à la circulation qui devient pratiquement impossible pendant la période du Magal. D'ailleurs, l'on se rappelle que du temps de feu Serigne Saliou, des mesures étaient toujours prises pour interdire aux calèches la circulation dans certains axes de la ville pendant le Magal. Mais cette année, il n'y a pas encore de mesures formelles dans ce domaine. Du moins jusqu'à une semaine de l'événement. Ce qui fait que les charrettes sont devenues un véritable danger pour les automobilistes.
Du côté des tailleurs aussi, les affaires marchent. Parfois même mieux que pendant des fêtes comme la Tabaski ou la Korité. Patron d'un atelier de couture au Centre commercial Keur Serigne Fallou, Cheikh Mbacké Mbow confirme : «En période de Magal, les ateliers sont assaillis. Il y a beaucoup plus de commandes.» Et Mbow de poursuivre : «Sur ce point, le Magal est imbattable. je crois que cela s'explique par le fait que le Magal ne se passe qu'à Touba alors que la Korité et la Tabaski, c 'est partout.» A l'en croire, les femmes. sont meilleures clientes que, les hommes. Je passe la nuit à l'atelier. pendant la période du Magal», confie Cheikh Mbacké Mbow, avec un sourire qui en dit long sur les bonnes affaires qu'il est en train de réaliser.
Source: Walf Gran Place