Et pour ne pas ramener, dans leur différente localité, les produits et autres marchandises qu’ils avaient acheminés vers Touba, les commerçants ont tout simplement décidé de baisser les prix. La réduction a atteint 50 %, voire plus. Et les prix varient entre 100 et 3000 F Cfa. Les jeunes filles trouvées sur les lieux témoignent. “C’est une aubaine. J’ai payé des « body » à 300 F Cfa l’unité alors qu’à Dakar, je suis obligée de débourser plus“ soutient Aïcha. Sa camarade de renchérir : “nous avons attendu la dernière journée pour faire nos achats. C’est juste des viatiques que nous allons offrir à des amis. Et hier, quand nous étions de passage ici, ces mêmes « body » valaient 500 F Cfa. Aujourd’hui, ils ont effectué un rabais de 200 F Cfa“. “Plus la date du retour s’approche, plus les commerçants sont contraints de revoir à la baisse leur prix. Sinon je ne vois pas l’intérêt qu’ils ont de ramener tous ces bagages à Dakar. Le manque à gagner sera énorme dans ce cas. Parce qu’il faut aussi payer le transport. Alors mieux vaut tout liquider si possible“ indique-t-elle en préférant garder l’anonymat. Ce rabais sur le prix, nous l’avons pu constater un peu partout. Même si les vendeurs des produits laitiers eux, soutiennent que le prix n’a pas varié. Un agent d’une grande société de fabrique du lait soutient qu’il ne voit pas la raison. “Nous sommes déjà en promotion ici“ argue-t-il.
Par ailleurs, il faut noter que c’est la vente de photos des marabouts qui est la plus prisée, même si les perles ( ou « bine bines », en wolof, langue locale) et autres petits-pagnes ne sont pas en reste. Arrivent en tête des ventes, selon certains marchands ambulants, les photos de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du mouridisme, suivi du regretté Sérigne Saliou Mbacké, rappelé à Dieu le 28 décembre 2007.
Par ailleurs, le Magal a été une occasion pour les mendiants d’élever leur recette journalière.
Source: Sud Quotidien
Par ailleurs, il faut noter que c’est la vente de photos des marabouts qui est la plus prisée, même si les perles ( ou « bine bines », en wolof, langue locale) et autres petits-pagnes ne sont pas en reste. Arrivent en tête des ventes, selon certains marchands ambulants, les photos de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du mouridisme, suivi du regretté Sérigne Saliou Mbacké, rappelé à Dieu le 28 décembre 2007.
Par ailleurs, le Magal a été une occasion pour les mendiants d’élever leur recette journalière.
Source: Sud Quotidien