
Dr Omar Ndoye, président du Réseau des parlementaires sénégalais pour la protection des enfants contres les violences et abus (Peva), a plaidé pour l’harmonisation du cadre juridique. Venue présider les travaux au nom du président de l’Assemblée nationale, la vice-présidente Aïda Mbodj a estimé que la lutte contre le trafic inter frontalier des enfants doit reposer sur une volonté politique clairement exprimée au niveau des Etats concernés. Avant d’ajouter que le Sénégal a besoin d’être accompagné par les autres pays de la sous-région, car soutient-elle, notre pays est une plaque tournante de tous les trafics dans la sous-région et paie ainsi un plus lourd tribut au trafic des enfants. Elle a relevé les résultats menés dans notre pays pour la réinsertion des enfants en rupture sociale aussi bien pour les enfants sénégalais que pour les ressortissants des autres pays de la sous-région. Elle s’est félicitée de l’initiative du Mali qui a ratifié la convention de 2004 sur le trafic des enfants et demandé aux autres pays de la sous-région concernés par le phénomène de s’inspirer de l’exemple malien après le Sénégal qui ‘a été aux avant-postes’. C’est en cela que ce séminaire sous-régional trouve sons sens pour Mme Aïda Mbodj.
Le directeur de cabinet du ministre de l’Elevage Oumy Khairy Guèye Seck, par ailleurs marraine du Peva, a pour sa part relevé des chiffres alarmants tirés du rapport de l’Unicef d’octobre 2009 et intitulé ‘Progrès pour les enfants, un bilan de la protection de l’enfance’. Il révèle ainsi qu’en Afrique Subsaharienne, plus d’un tiers des enfants de 5 à 14 ans travaillent. ‘Pour continuer à lutter contre ces violences faites aux droits de l’enfant, il faudrait une plus grande implication des gouvernements en faveur des enfants et un renforcement du rôle protecteur des familles et des communautés’, a suggéré Khadim Guèye aux parlementaires. ’La dimension intersectorielle de la protection de l’enfance impose une coopération efficiente entre toutes les parties prenantes avec la mise place du mécanisme de coordination’, a-t-il insisté.
Pape Mbar FAYE
Source Walfadjri
Le directeur de cabinet du ministre de l’Elevage Oumy Khairy Guèye Seck, par ailleurs marraine du Peva, a pour sa part relevé des chiffres alarmants tirés du rapport de l’Unicef d’octobre 2009 et intitulé ‘Progrès pour les enfants, un bilan de la protection de l’enfance’. Il révèle ainsi qu’en Afrique Subsaharienne, plus d’un tiers des enfants de 5 à 14 ans travaillent. ‘Pour continuer à lutter contre ces violences faites aux droits de l’enfant, il faudrait une plus grande implication des gouvernements en faveur des enfants et un renforcement du rôle protecteur des familles et des communautés’, a suggéré Khadim Guèye aux parlementaires. ’La dimension intersectorielle de la protection de l’enfance impose une coopération efficiente entre toutes les parties prenantes avec la mise place du mécanisme de coordination’, a-t-il insisté.
Pape Mbar FAYE
Source Walfadjri