
En effet, depuis plusieurs semaines déjà , une vive tension régnait autour de ce village de la communauté rurale de Diama où les populations ont décidé de s’opposer à la volonté affichée par les responsables de l’ISRA de clôturer cette surface pour y développer trois fermes d’expérimentation semencières financées par l’Union européenne. Selon Madiama Diagne, chef de l’axe nord de l’ISRA qui a déjà saisi la justice dans cette affaire, ‘’Ces terres ont été attribuées à l’ISRA depuis des années pour un projet financé par l’Union européenne que nous risquons de perdre à cause de ce conflit’’. Il ajoute que le litige en question n’oppose pas l’ISRA aux populations de Ndiol mais plutôt à une famille, celle de Biré Sy qui estime que ces surfaces ont été attribuées à l’ISRA pour cause d’utilité publique’’, ont laissé entendre les membres de la famille indexée qui brandissent deux décrets signés selon eux, respectivement en 1999 par l’ancien régime et en 2002 par l’actuel .Des propos qui seront légèrement appuyés par le sous-préfet Mouhamadou Bamba Cissé qui estime que ‘’les populations auraient dû manifester leur opposition un peu plus tôt et afficher leur prétention dés le début des enquêtes ce qu’ elles n’ont jamais fait’’. Les populations de Ndiol quant à elles ne l’entendent pas de cette oreille et crient à la spoliation pour ces terres qu’elles ont hérité de leurs grands-parents et qu’elles ont toujours exploité dans le passé.
Cheikh FALL (Correspondant à Saint-Louis)
Source Sununews.com
Cheikh FALL (Correspondant à Saint-Louis)
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