
C’est un truisme de dire que le Sénégal vit des difficultés économiques, politiques et sociales et il urge de trouver des propositions alternatives venant de vous d’abord et des autres citoyens à travers un rassemblement autour de l’institution que vous symbolisez.
M. le Président, nous vous rappelons que le Prophète Muhamed (Psl) dit : «Lorsque que Dieu désire venir en aide à un dirigeant, il le met en relation avec des hommes qui le remettent sur le droit chemin lorsqu’il s’en détourne et l’encourage à mieux faire.» Vous êtes aujourd’hui à la tête de l’Etat du Sénégal, mais d’autres avant vous ont eu ce privilège. Et demain un autre prendra votre relais. Seul le pouvoir de Dieu le Tout-Puissant est immuable. (Verset 26- Al Imraan). Ceux qui vous ont précédé à la tête de l’Etat ont eu à réaliser de bonnes œuvres mais ils ont également eu à faire des erreurs. Erreurs que vous avez d’ailleurs eu à dénoncer en tant qu’opposant. Présentement, le peuple est en train d’observer votre gouvernance avec un œil critique. Il faut savoir raison garder, M. le Président, car vous avez, pendant longtemps, symbolisé l’espoir d’une Nation qui vous a beaucoup donné et accompagné jusqu’à votre accession à la Magistrature suprême. Sachez, M. le Président qu’un vrai chef doit savoir accepter les bonnes critiques mais aussi pardonner lorsqu’il se sent offensé. Comme nous l’a recommandé le Prophète (Psl) : «Pardonnez si vous êtes offensé, mais demandez pardon lorsque vous portez préjudice à autrui. Ainsi Dieu guidera vos pas.» Le Seigneur des mondes, malgré l’immensité de son pouvoir et de son royaume ferme les yeux sur tout le mal que font les gens et leur pardonne. Vous avez été choisi par lui pour diriger le peuple. Par conséquent, vous avez le devoir d’être clément envers eux.
Aucun sacrifice venant de vous n’est de trop pour le bien être du peuple sénégalais. Ceci aura comme effet, la sublimation dans l’effort pour faire du Sénégal un pays émergent.
M. le Président, les Sénégalais veulent la fin de l’impunité avec l’égalité de tous devant la justice. Le peuple sénégalais vit un malaise économique en nette contradiction avec le train de vie de l’Etat et certains de ses démembrements.
Il faut, M. le Président, redonner aux Sénégalais leur dignité et leurs droits les plus élémentaires afin qu’ils vivent pleinement leur citoyenneté. En quoi faisant ? Faciliter l’investissement au Sénégal, améliorer le pouvoir d’achat des pères de familles avec des mesures incitatives et innovantes. Revoir le système éducatif et sanitaire avec des mesures hardies, bénéfiques pour tout le peuple. Assurer la sécurité des biens et des personnes à travers tout le pays. Et c’est pourquoi, M. le Président nous vous interpellons sur la situation qui règne en Casamance où la paix doit revenir. Faites un appel à l’endroit de tous pour que la paix, la fraternité soit les choses les mieux partagées dans le pays.
M. le Président vous êtes le Président de tous les Sénégalais et non celui d’un parti ou d’un groupe. Ne vous lassez pas d’appeler l’opposition et la société civile à des séances de discussions pour un Sénégal meilleur et performant qui transcende les partis et les idéologies.
M. le Président, l’heure est au dialogue et non aux attitudes de va-t-en-guerre. Evitez de prêter attention aux fossoyeurs de la paix et de l’unité nationale. Ayez comme sacerdoce cette attitude pleine de sagesse du Khalife Oumar Ben Khatab qui privilégiait la prise en compte des besoins des populations au détriment de la paye des impôts et taxes de ce même peuple. Pour ce vénéré khalife, la vulnérabilité d’un régime politique dépend beaucoup de la prise en compte des problèmes socio-économiques du peuple qu’il dirige. A cet effet, les pauvres, les nécessiteux, les handicapés, les malades mentaux, les habitants du monde rural et la banlieue méritent de votre part une attention toute particulière.
Enfin, M. le Président vous devez avoir une capacité d’appréciation sur le travail de ceux à qui vous avez délégué des pouvoirs pour le bien être du peuple. Il faut des sanctions positives et négatives à l’endroit de ceux qui sont supposés vous accompagner dans votre lourde charge.
Mouhamadou Cheikh Tidiane DIA - Imam de la Grande mosquée de la Cité millionnaire
Rufisque
Source: le Quotidien
M. le Président, nous vous rappelons que le Prophète Muhamed (Psl) dit : «Lorsque que Dieu désire venir en aide à un dirigeant, il le met en relation avec des hommes qui le remettent sur le droit chemin lorsqu’il s’en détourne et l’encourage à mieux faire.» Vous êtes aujourd’hui à la tête de l’Etat du Sénégal, mais d’autres avant vous ont eu ce privilège. Et demain un autre prendra votre relais. Seul le pouvoir de Dieu le Tout-Puissant est immuable. (Verset 26- Al Imraan). Ceux qui vous ont précédé à la tête de l’Etat ont eu à réaliser de bonnes œuvres mais ils ont également eu à faire des erreurs. Erreurs que vous avez d’ailleurs eu à dénoncer en tant qu’opposant. Présentement, le peuple est en train d’observer votre gouvernance avec un œil critique. Il faut savoir raison garder, M. le Président, car vous avez, pendant longtemps, symbolisé l’espoir d’une Nation qui vous a beaucoup donné et accompagné jusqu’à votre accession à la Magistrature suprême. Sachez, M. le Président qu’un vrai chef doit savoir accepter les bonnes critiques mais aussi pardonner lorsqu’il se sent offensé. Comme nous l’a recommandé le Prophète (Psl) : «Pardonnez si vous êtes offensé, mais demandez pardon lorsque vous portez préjudice à autrui. Ainsi Dieu guidera vos pas.» Le Seigneur des mondes, malgré l’immensité de son pouvoir et de son royaume ferme les yeux sur tout le mal que font les gens et leur pardonne. Vous avez été choisi par lui pour diriger le peuple. Par conséquent, vous avez le devoir d’être clément envers eux.
Aucun sacrifice venant de vous n’est de trop pour le bien être du peuple sénégalais. Ceci aura comme effet, la sublimation dans l’effort pour faire du Sénégal un pays émergent.
M. le Président, les Sénégalais veulent la fin de l’impunité avec l’égalité de tous devant la justice. Le peuple sénégalais vit un malaise économique en nette contradiction avec le train de vie de l’Etat et certains de ses démembrements.
Il faut, M. le Président, redonner aux Sénégalais leur dignité et leurs droits les plus élémentaires afin qu’ils vivent pleinement leur citoyenneté. En quoi faisant ? Faciliter l’investissement au Sénégal, améliorer le pouvoir d’achat des pères de familles avec des mesures incitatives et innovantes. Revoir le système éducatif et sanitaire avec des mesures hardies, bénéfiques pour tout le peuple. Assurer la sécurité des biens et des personnes à travers tout le pays. Et c’est pourquoi, M. le Président nous vous interpellons sur la situation qui règne en Casamance où la paix doit revenir. Faites un appel à l’endroit de tous pour que la paix, la fraternité soit les choses les mieux partagées dans le pays.
M. le Président vous êtes le Président de tous les Sénégalais et non celui d’un parti ou d’un groupe. Ne vous lassez pas d’appeler l’opposition et la société civile à des séances de discussions pour un Sénégal meilleur et performant qui transcende les partis et les idéologies.
M. le Président, l’heure est au dialogue et non aux attitudes de va-t-en-guerre. Evitez de prêter attention aux fossoyeurs de la paix et de l’unité nationale. Ayez comme sacerdoce cette attitude pleine de sagesse du Khalife Oumar Ben Khatab qui privilégiait la prise en compte des besoins des populations au détriment de la paye des impôts et taxes de ce même peuple. Pour ce vénéré khalife, la vulnérabilité d’un régime politique dépend beaucoup de la prise en compte des problèmes socio-économiques du peuple qu’il dirige. A cet effet, les pauvres, les nécessiteux, les handicapés, les malades mentaux, les habitants du monde rural et la banlieue méritent de votre part une attention toute particulière.
Enfin, M. le Président vous devez avoir une capacité d’appréciation sur le travail de ceux à qui vous avez délégué des pouvoirs pour le bien être du peuple. Il faut des sanctions positives et négatives à l’endroit de ceux qui sont supposés vous accompagner dans votre lourde charge.
Mouhamadou Cheikh Tidiane DIA - Imam de la Grande mosquée de la Cité millionnaire
Rufisque
Source: le Quotidien