
L’aéroport Léopold Sédar Senghor sort de la zone de turbulence. Du moins, pour l’instant. Les travailleurs de l’Asecna, qui avait menacé de «paralyser» l’aéroport, viennent, en effet, d’y renoncer. Une décision qui faite suite à la mission de bons offices entreprise par Mahmoud Saleh, conseiller spécial du président de la République, lit-on dans un communiqué parvenu, hier, à la rédaction. Le Collectif des syndicats de l’Asecna au Sénégal réunissant le Sntac, le Sydcas, le Sdts-Sp/Ac, le Sacs, et le Satas estime qu’«après avoir longuement échangé avec lui(Mahmoud Saleh) sur la situation et mis à sa disposition tous les éléments pour une bonne compréhension des causes de la crise» et «prenant acte de son engagement de mettre à la disposition du président de la République les informations fournies par le collectif des syndicats de l’Asecna», décide de suspendre leur préavis de grève. «En attendant, poursuit-il, les résultats de l’audience prévus avec le président de la République».
Joint au téléphone, Mahmoud Saleh dit avoir pris une «initiative propre» dans «l’intérêt du pays». «Je n’ai eu aucun mandat. J’ai pris la décision de rencontrer les travailleurs (de l’Asecna) qui ont bien voulu me recevoir. On a échangé et ils m’ont donné des éléments pour une bonne compréhension de la crise», tient à préciser le leader du Nouveau parti. Des éléments qu’il compte transmettre à son patron «à son retour».
Cette décrispation fait suite à un long bras de fer qui oppose le ministre des Transports aériens, Farba Senghor et les travailleurs de l’Asecna. Un bras de fer qui découle de la décision de l’Etat de «confisquer» depuis le 12 mai dernier les redevances de balisage et d’atterrissage estimées à 46 milliards. Montant qui devait initialement, être reversé à l’Asecna. Ce que les travailleurs ne veulent pas entendre.
Source: le Quotidien
Joint au téléphone, Mahmoud Saleh dit avoir pris une «initiative propre» dans «l’intérêt du pays». «Je n’ai eu aucun mandat. J’ai pris la décision de rencontrer les travailleurs (de l’Asecna) qui ont bien voulu me recevoir. On a échangé et ils m’ont donné des éléments pour une bonne compréhension de la crise», tient à préciser le leader du Nouveau parti. Des éléments qu’il compte transmettre à son patron «à son retour».
Cette décrispation fait suite à un long bras de fer qui oppose le ministre des Transports aériens, Farba Senghor et les travailleurs de l’Asecna. Un bras de fer qui découle de la décision de l’Etat de «confisquer» depuis le 12 mai dernier les redevances de balisage et d’atterrissage estimées à 46 milliards. Montant qui devait initialement, être reversé à l’Asecna. Ce que les travailleurs ne veulent pas entendre.
Source: le Quotidien