
Quel bilan aurait présenté le président Wade aux Sénégalais si notre pays n’avait pas abrité, sous le régime libéral, le sommet de l’Organisation de la conférence islamique. Mais, plus d’un an après le conclave de la Ummah au Sénégal, en dépit de la manne financière dégagée par les pays arabes, les routes de Karim et ses ponts sont inachevés. Son « tunnel de Soumédioune » prend eau, depuis qu’il est ouvert à la circulation. Il est vrai que l’autoroute à péage, dont les travaux sont confiés à l’Apix, fait son bonhomme de chemin vers Diamniadio. Pour l’heure, il s’arrête à Pikine. L’aéroport international Blaise Diagne, que Wade voulait inaugurer au cours de son premier mandat, est, deux ans après la fin de celui-ci, toujours en construction. Les Sénégalais peuvent s’estimer heureux, car Wade est imbattable s’il s’agit de ficeler des projets qui seront sans suite. C’est le cas des « bâteaux-taxis
».
Pourtant, son ministre de l’Économie maritime d’alors, l’actuel Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, avait réceptionné quelques embarcations, un port a été érigé à Dakar et un autre à Rufisque. Mais, en dépit des dizaines de milliards dépensés, c’est le coup de frein. Wade semble avoir oublié le projet. C’est le cas, aussi, pour la capitale administrative du Sénégal qu’il ambitionnait d’élever du côté de son village natal, Kébemer. Des milliards ont été « engloutis dans le sable », au grand profit de ses «amis » français. Durant les premières années à la tête du Sénégal, Me Wade profitait de toute occasion pour vanter « l’Université du Futur Africain », qu’il projetait de faire construire à Sebikotane, sur les ruines de la célèbre École William Ponty. Le terrain sera clôturé, quelques édifices y seront construits. L’université de Wade est en ruine. Elle est le terrain de prédilection des chiens et autres animaux errants. Pourtant ce projet a englouti des dizaines de milliards. Wade avait annoncé l’ouverture de points de restauration. Mais, les distributeurs automatiques de plats sénégalais (mafé, etc.) ne sont pas en place, neuf ans après leur annonce. C’est le cas, encore, du fonds spécial qu’il s’était juré de mettre en place pour financer les jeunes qui veulent se marier ou qui ont des problèmes pour baptiser. Son « plan Jaxaay », qui se proposait de tirer, définitivement, les banlieusards des eaux, bat de l’aile.
Ce projet, pour lequel il avait fait reporter les élections législatives, regorge de non-dits qui se résument à des détournements et enrichissements illicites. Wade promet sous le coup d’humeurs. Il ne réalise que lorsque l’ouvrage lui rapporte. Ses intérêts passent avant ceux de son pays. Il travaille pour son fils Karim, qui est son maître. C’est un secret de Polichinelle. Lui s’occupe de la conception et balise le terrain. Il avait promis des rails à grands écartements sur lesquels rouleraient des Trains à grande vitesse. Fasciné par le sigle « Tgp », il avait promis aux jeunes de la banlieue les « Très grands projets ». Depuis, rien ! Un projet qui risque d’être un énième éléphant blanc, comme la centaine de promesses qu’il a fait, en neuf ans de pouvoir. Et, ce n’est pas demain la fin des engagements non tenus ; comme la baisse du prix du riz, la fin des délestages et la résolution du conflit, qui secoue le sud du Sénégal. Il promettait d’y parvenir avant le centième jour de son mandat à la tête du Sénégal. Son plan de retour vers l’agriculture (Reva), sa Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (Goana) sont demeurés des slogans, qui n’ont enrichi que des parvenus : ses ministres et proches. Nul ne peut lister ses projets mort-nés, qui ont coûté de quoi régler, définitivement les problèmes d’équipement et de fonctionnement des hôpitaux du pays et ceux qui se posent au secteur de l’éducation.
La Redaction
».
Pourtant, son ministre de l’Économie maritime d’alors, l’actuel Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, avait réceptionné quelques embarcations, un port a été érigé à Dakar et un autre à Rufisque. Mais, en dépit des dizaines de milliards dépensés, c’est le coup de frein. Wade semble avoir oublié le projet. C’est le cas, aussi, pour la capitale administrative du Sénégal qu’il ambitionnait d’élever du côté de son village natal, Kébemer. Des milliards ont été « engloutis dans le sable », au grand profit de ses «amis » français. Durant les premières années à la tête du Sénégal, Me Wade profitait de toute occasion pour vanter « l’Université du Futur Africain », qu’il projetait de faire construire à Sebikotane, sur les ruines de la célèbre École William Ponty. Le terrain sera clôturé, quelques édifices y seront construits. L’université de Wade est en ruine. Elle est le terrain de prédilection des chiens et autres animaux errants. Pourtant ce projet a englouti des dizaines de milliards. Wade avait annoncé l’ouverture de points de restauration. Mais, les distributeurs automatiques de plats sénégalais (mafé, etc.) ne sont pas en place, neuf ans après leur annonce. C’est le cas, encore, du fonds spécial qu’il s’était juré de mettre en place pour financer les jeunes qui veulent se marier ou qui ont des problèmes pour baptiser. Son « plan Jaxaay », qui se proposait de tirer, définitivement, les banlieusards des eaux, bat de l’aile.
Ce projet, pour lequel il avait fait reporter les élections législatives, regorge de non-dits qui se résument à des détournements et enrichissements illicites. Wade promet sous le coup d’humeurs. Il ne réalise que lorsque l’ouvrage lui rapporte. Ses intérêts passent avant ceux de son pays. Il travaille pour son fils Karim, qui est son maître. C’est un secret de Polichinelle. Lui s’occupe de la conception et balise le terrain. Il avait promis des rails à grands écartements sur lesquels rouleraient des Trains à grande vitesse. Fasciné par le sigle « Tgp », il avait promis aux jeunes de la banlieue les « Très grands projets ». Depuis, rien ! Un projet qui risque d’être un énième éléphant blanc, comme la centaine de promesses qu’il a fait, en neuf ans de pouvoir. Et, ce n’est pas demain la fin des engagements non tenus ; comme la baisse du prix du riz, la fin des délestages et la résolution du conflit, qui secoue le sud du Sénégal. Il promettait d’y parvenir avant le centième jour de son mandat à la tête du Sénégal. Son plan de retour vers l’agriculture (Reva), sa Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (Goana) sont demeurés des slogans, qui n’ont enrichi que des parvenus : ses ministres et proches. Nul ne peut lister ses projets mort-nés, qui ont coûté de quoi régler, définitivement les problèmes d’équipement et de fonctionnement des hôpitaux du pays et ceux qui se posent au secteur de l’éducation.
La Redaction