L'homme politique et avocat sénégalais El Hadji Diouf a été condamné aujourd'hui par le tribunal correctionnel de Paris à six mois de prison avec sursis pour avoir agressé sexuellement une jeune femme majeure, à Paris en mars 2012.
Le parquet avait requis une peine de 10 mois d'emprisonnement avec sursis. L'audience s'est tenue à huis clos devant la 10e chambre du tribunal correctionnel.
"Dans la procédure, il reconnaît les faits même s'il conteste, contre l'évidence, l'absence de consentement" de la jeune femme, a dit l'avocat de cette dernière, Me Thibault de Montbrial, qui n'a pas souhaité évoquer davantage les faits. Mais "devant des tiers et dans la presse, il invoque un prétendu complot" quant à l'exploitation de cette affaire, a ajouté l'avocat.
Dans les médias sénégalais, El Hadji Diouf avait évoqué un complot de la part du pouvoir en place d'Abdoulaye Wade pour l'écarter, en pleine campagne électorale.
A la tête du Parti des travailleurs et du peuple, El Hadji Diouf a été réélu député lors des dernières législatives cet été, et faisait partie de la coalition soutenant le président Macky Sall, élu en mars dernier. Son placement en garde à vue avait été très rapidement évoqué dans la presse sénégalaise.
A l'issue des débats devant le tribunal aujourd'hui, ni M. Diouf ni son avocat n'ont souhaité s'exprimer. Avocat de l'ex-président tchadien Hissène Habré, accusé de crimes contre l'humanité et réfugié à Dakar, El Hadji Diouf intervient également dans le dossier du naufrage du Joola.
https://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/11/14/97001-20121114FILWWW00748-un-politique-senegalais-condamne-a-paris.php
Le parquet avait requis une peine de 10 mois d'emprisonnement avec sursis. L'audience s'est tenue à huis clos devant la 10e chambre du tribunal correctionnel.
"Dans la procédure, il reconnaît les faits même s'il conteste, contre l'évidence, l'absence de consentement" de la jeune femme, a dit l'avocat de cette dernière, Me Thibault de Montbrial, qui n'a pas souhaité évoquer davantage les faits. Mais "devant des tiers et dans la presse, il invoque un prétendu complot" quant à l'exploitation de cette affaire, a ajouté l'avocat.
Dans les médias sénégalais, El Hadji Diouf avait évoqué un complot de la part du pouvoir en place d'Abdoulaye Wade pour l'écarter, en pleine campagne électorale.
A la tête du Parti des travailleurs et du peuple, El Hadji Diouf a été réélu député lors des dernières législatives cet été, et faisait partie de la coalition soutenant le président Macky Sall, élu en mars dernier. Son placement en garde à vue avait été très rapidement évoqué dans la presse sénégalaise.
A l'issue des débats devant le tribunal aujourd'hui, ni M. Diouf ni son avocat n'ont souhaité s'exprimer. Avocat de l'ex-président tchadien Hissène Habré, accusé de crimes contre l'humanité et réfugié à Dakar, El Hadji Diouf intervient également dans le dossier du naufrage du Joola.
https://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/11/14/97001-20121114FILWWW00748-un-politique-senegalais-condamne-a-paris.php
L'affaire DSK à New York
L'affaire Dominique Strauss-Kahn (abrégée en affaire DSK) ou affaire du Sofitel de New York est une affaire judiciaire de droit commun consécutive aux accusations d'agression sexuelle, de tentative de viol et de séquestration, portées par Nafissatou Diallo contre Dominique Strauss-Kahn, directeur général du Fonds monétaire international (FMI) depuis novembre 2007. Elle affirme qu'il a commis ces actes le 14 mai 2011, dans la suite 2806 de l'hôtel Sofitel de New York, où elle est employée comme femme de chambre depuis 2008.
Compte tenu de la gravité des actes invoqués, la juridiction de l'État de New York procède à la mise en détention provisoire de Dominique Strauss-Kahn et engage une procédure pénale. Celui-ci nie les accusations et fait savoir qu'il plaidera « non coupable ».
Son arrestation connaît un retentissement médiatique international, entraîne sa démission du poste de directeur général du Fonds monétaire international et l'empêche de se présenter à l'élection primaire, organisée les 9 et 16 octobre 2011 par le Parti socialiste et le Parti radical de gauche, afin de désigner leur candidat commun à l'élection présidentielle française de 2012, alors qu'il était pressenti comme favori à ces deux élections1.
Le 19 mai 2011, un grand jury l'inculpe ; le lendemain, il est transféré de la prison de Rikers Island à un appartement de New York pour y être placé en résidence surveillée. Le 6 juin 2011, il plaide « non coupable », ce qui ouvre la voie à un procès pénal. Il est libéré sur parole lors de l'audience du 1er juillet 2011, le procureur ayant mis en doute la crédibilité de la plaignante. Les charges pesant sur Dominique Strauss-Kahn sont officiellement abandonnées le 23 août 2011, ce qui met un terme à la partie pénale de l'affaire. Deux plaintes sont déposées devant un tribunal civil, l'une par Nafissatou Diallo, l'autre par Dominique Strauss-Kahn. Le 10 décembre 2012, une transaction d'un million et demi de dollars intervient entre les deux parties et clôt définitivement l'affaire du Sofitel de New York.
Compte tenu de la gravité des actes invoqués, la juridiction de l'État de New York procède à la mise en détention provisoire de Dominique Strauss-Kahn et engage une procédure pénale. Celui-ci nie les accusations et fait savoir qu'il plaidera « non coupable ».
Son arrestation connaît un retentissement médiatique international, entraîne sa démission du poste de directeur général du Fonds monétaire international et l'empêche de se présenter à l'élection primaire, organisée les 9 et 16 octobre 2011 par le Parti socialiste et le Parti radical de gauche, afin de désigner leur candidat commun à l'élection présidentielle française de 2012, alors qu'il était pressenti comme favori à ces deux élections1.
Le 19 mai 2011, un grand jury l'inculpe ; le lendemain, il est transféré de la prison de Rikers Island à un appartement de New York pour y être placé en résidence surveillée. Le 6 juin 2011, il plaide « non coupable », ce qui ouvre la voie à un procès pénal. Il est libéré sur parole lors de l'audience du 1er juillet 2011, le procureur ayant mis en doute la crédibilité de la plaignante. Les charges pesant sur Dominique Strauss-Kahn sont officiellement abandonnées le 23 août 2011, ce qui met un terme à la partie pénale de l'affaire. Deux plaintes sont déposées devant un tribunal civil, l'une par Nafissatou Diallo, l'autre par Dominique Strauss-Kahn. Le 10 décembre 2012, une transaction d'un million et demi de dollars intervient entre les deux parties et clôt définitivement l'affaire du Sofitel de New York.