
Les reporters, pas encore au bout de leurs peines, se présentent sur les lieux indiqués où il faut encore se faire photographier avant de pouvoir obtenir le fameux sésame. Un sésame qui n’ouvre aucune porte. Malgré toutes les indications demandées dans les formulaires d’accréditations à propos des véhicules de la Rédaction, ils sont indésirables sur le chemin de l’hôtel Méridien. (Voir ailleurs). Ces péripéties, entre autres frustrations, ont commencé depuis le 2 février dernier. Comme si l’Anoci, sa commission ou sous-commission Communication nageaient en eaux troubles, au point de ne rien maîtriser par rapport aux accréditations.
D’abord, c’est un fax qui demande la liste des personnes à accréditer (3 journalistes et 1 reporter photographe). Cela fait, d’autres instructions tombent : les demandes d’accréditation (2 journalistes et un photographe) doivent maintenant être accompagnés de deux photos d’identité, une photocopie de la pièce d’identité, une photocopie de la carte de presse. Sans compter toutes les indications déjà données en remplissant le formulaire d’accréditation où on demandait même la couleur de votre voiture, entre autres exigences.
Cinq jours plus tard, d’autres exigences : Il ne suffit plus des dossiers d’accréditation, mais il faut se déplacer jusqu’au Cices pour se faire photographier par les agents de la Sagam, chargés maintenant de la confection des badges, selon des membres de la sous-commission communication de l’Anoci. C’était l’avant-veille du jour fixé comme deadline pour les accréditations.
Le lendemain, à 17 heures, d’autres changements. En lieu et place du Cices, les reporters à accréditer doivent se présenter avant 18 h au siège de l’Anoci, non seulement pour se faire photographier, mais aussi pour que leurs empreintes soient prises, en plus de l’enquête de moralité. Ce qui ne pouvait pas se faire. Alors, rendez-vous est pris pour le lendemain, après des échanges de propos avec divers membres et responsables de l’Anoci. Mais, déjà, on soupçonnait une volonté de mettre à l’écart les journalistes du journal Le Quotidien, malgré les dénégations des responsables de l’Anoci. N’empêche, on relativisait en se disant que nous ne sommes pas les seuls à vivre ces misères, juste pour remplir notre contrat avec les lecteurs. Que, peut-être, c’est le lot de tous les journalistes sénégalais qu’on traite comme des présumés terroristes. Car, a-t-on besoin d’une enquête de moralité, juste pour délivrer des accréditations à des Sénégalais ? Ce traitement est-il valable pour les confrères étrangers ? A quoi vont servir toutes ces données -sans compter qu’il y a, au moins, deux rapports d’enquête de police sur tous les éléments du journal Le Quotidien sur la table des plus hautes autorités de ce pays. On sait qu’il y a des experts en matière de faux dans ce pays et qu’il fut un moment où il était question de «salir» certains journalistes par rapport à des questions d’argent avec de fausses factures et de fausses signatures qui semblent plus vraies que les originaux. Forts de ces éléments, l’opinion publique nationale et internationale est prise à témoin.
Aminatou M. DIOP
Source: Le Quotidien
D’abord, c’est un fax qui demande la liste des personnes à accréditer (3 journalistes et 1 reporter photographe). Cela fait, d’autres instructions tombent : les demandes d’accréditation (2 journalistes et un photographe) doivent maintenant être accompagnés de deux photos d’identité, une photocopie de la pièce d’identité, une photocopie de la carte de presse. Sans compter toutes les indications déjà données en remplissant le formulaire d’accréditation où on demandait même la couleur de votre voiture, entre autres exigences.
Cinq jours plus tard, d’autres exigences : Il ne suffit plus des dossiers d’accréditation, mais il faut se déplacer jusqu’au Cices pour se faire photographier par les agents de la Sagam, chargés maintenant de la confection des badges, selon des membres de la sous-commission communication de l’Anoci. C’était l’avant-veille du jour fixé comme deadline pour les accréditations.
Le lendemain, à 17 heures, d’autres changements. En lieu et place du Cices, les reporters à accréditer doivent se présenter avant 18 h au siège de l’Anoci, non seulement pour se faire photographier, mais aussi pour que leurs empreintes soient prises, en plus de l’enquête de moralité. Ce qui ne pouvait pas se faire. Alors, rendez-vous est pris pour le lendemain, après des échanges de propos avec divers membres et responsables de l’Anoci. Mais, déjà, on soupçonnait une volonté de mettre à l’écart les journalistes du journal Le Quotidien, malgré les dénégations des responsables de l’Anoci. N’empêche, on relativisait en se disant que nous ne sommes pas les seuls à vivre ces misères, juste pour remplir notre contrat avec les lecteurs. Que, peut-être, c’est le lot de tous les journalistes sénégalais qu’on traite comme des présumés terroristes. Car, a-t-on besoin d’une enquête de moralité, juste pour délivrer des accréditations à des Sénégalais ? Ce traitement est-il valable pour les confrères étrangers ? A quoi vont servir toutes ces données -sans compter qu’il y a, au moins, deux rapports d’enquête de police sur tous les éléments du journal Le Quotidien sur la table des plus hautes autorités de ce pays. On sait qu’il y a des experts en matière de faux dans ce pays et qu’il fut un moment où il était question de «salir» certains journalistes par rapport à des questions d’argent avec de fausses factures et de fausses signatures qui semblent plus vraies que les originaux. Forts de ces éléments, l’opinion publique nationale et internationale est prise à témoin.
Aminatou M. DIOP
Source: Le Quotidien