Le ramadan est un fort moment de recueillement. C’est le retour vers dieu. La culture de l’humilité et de la modestie en toute chose. Il faut rester toute la journée de l’aube au crépuscule sans boire, ni manger. Il faut aussi se maitriser et éviter toute inclination à des plaisirs mondains. L’individu qui jeûne doit chercher au-delà de la faim la sagesse en toute chose. Il doit éviter de se mêler de ce qui ne le regarde pas. Il doit éviter de lancer son regard sur des choses voluptueuses. C’est une épreuve où l’individu essaie durant tout ce mois à rester humble et discipliné en tout. Il met sur un même pied d’égalité, homme et femme ; riche et pauvre. Le bon dieu demande à tout homme, riche ou non, disposant d’un pouvoir ou non de respecter les règles de ce mois.
Le ramadan change beaucoup les habitudes au Sénégal. Le rythme de travail est modifié pour beaucoup. La rupture quotidienne du jeune est un événement pour chaque famille. C’est souvent le prétexte à des gaspillages de tout ordre. Certains jeuneurs développent des comportements pantagruéliques qui ne collent pas vraiment au but poursuivi pendant ce mois.
L’habillement et le comportement de certaines personnes dont le corps incite à la concupiscence ne facilitent pas toujours le jeûne dans sa dimension maîtrise de soi. Même si l’on peut l’appréhender comme une occasion de se mesurer à soi. Ce n’est pas en fermant les yeux que l’on devient tempérant. La maîtrise du regard peut se faire par l’épreuve. C’est face à la réalité de l’autre que l’on peut travailler sa propre réalité.
Il y a aussi les personnes qui sont toujours malades quand le ramadan arrive. Ils ne peuvent pas ou ne veulent pas jeuner. Mais à côté de ceux-là, les jeûneurs à la maison et non jeûneurs dans la rue sont nombreux. Certains continuent leur rythme de vie normale sans bruit. Ils font comme si le ramadan n’existe pas. Eh oui ! C’est comme cela la vie. Point de contrainte en toute chose. L’individu doit s’obliger non être obligé. Car, que l’on soit bon ou mauvais, l’on est tout seul dans son cercueil.
Ousmane Thiendella FALL
Source Sununews.com
Le ramadan change beaucoup les habitudes au Sénégal. Le rythme de travail est modifié pour beaucoup. La rupture quotidienne du jeune est un événement pour chaque famille. C’est souvent le prétexte à des gaspillages de tout ordre. Certains jeuneurs développent des comportements pantagruéliques qui ne collent pas vraiment au but poursuivi pendant ce mois.
L’habillement et le comportement de certaines personnes dont le corps incite à la concupiscence ne facilitent pas toujours le jeûne dans sa dimension maîtrise de soi. Même si l’on peut l’appréhender comme une occasion de se mesurer à soi. Ce n’est pas en fermant les yeux que l’on devient tempérant. La maîtrise du regard peut se faire par l’épreuve. C’est face à la réalité de l’autre que l’on peut travailler sa propre réalité.
Il y a aussi les personnes qui sont toujours malades quand le ramadan arrive. Ils ne peuvent pas ou ne veulent pas jeuner. Mais à côté de ceux-là, les jeûneurs à la maison et non jeûneurs dans la rue sont nombreux. Certains continuent leur rythme de vie normale sans bruit. Ils font comme si le ramadan n’existe pas. Eh oui ! C’est comme cela la vie. Point de contrainte en toute chose. L’individu doit s’obliger non être obligé. Car, que l’on soit bon ou mauvais, l’on est tout seul dans son cercueil.
Ousmane Thiendella FALL
Source Sununews.com