
Le chef de l’Etat sénégalais a relevé qu’au-delà de l’appel au dialogue et aux négocations lancé en direction des parties zimbabwéennes par les dirigeants africains au sommet de l’Union africaine de Charm el-Cheikh, cette question, "pourtant cruciale, avait été occultée". Selon lui, "cette question pose problème", en ce sens que si les Africains ont décidé de trouver une solution de compromis dans cette crise, la position des pays occidentaux est radicale pour l’instant.
"On n’en a malheureusement pas discuté lors du sommet afin de savoir quelle position prendre par rapport aux sanctions décidées par le Conseil de sécurité des Nations unies et par certains pays occidentaux", a-t-il indiqué.
On rappelle que le sommet de l’UA de Charm el-Cheikh, qui s’est achevé mardi dans la station balnéaire égyptienne, a confié à la Communauté de développement des Etats d’Afrique australe (SADC) le soin de continuer la médiation pour arriver à une solution de partage du pouvoir entre le président Mugabe et son opposition.
Se prononçant sur cette décision, Me Abdoulaye Wade a déclaré qu’il s’agit d’une "bonne solution", estimant que tel que ce sommet était constitué, il ne pouvait être question de faire des reproches à Mugabe.
"Je dis que telle que cette assemblée est constituée, il ne pouvait pas être question de faire des reproches à Mugabe, c’est pourquoi j’estime que c’était une bonne solution, une décision relativement sage", a-t-il déclaré.
Evoquant la constitution d’un gouvernement continental, il a souligné que d’importants progrès ont été faits dans ce sens, se félicitant de ce que certains pays (19 Etats) ont décidé d’aller à la formation "immédiate" de ce gouvernement si l’ensemble de l’union ne se décidait pas.
"Je pense que nous sommes sur une très bonne voie. Qu’on arrive aux Etats unis d’Afrique globalement, c’est un peu un rêve, ce n’est pas possible, mais qu’on y arrive avec un noyau d’autant plus solide qu’il viendra en accélérateur et donnera la preuve de l’intérêt d’être ensemble et d’avoir un Exécutif capable de faire des choses, c’est faisable", a-t-il précisé.
Source: PANA
"On n’en a malheureusement pas discuté lors du sommet afin de savoir quelle position prendre par rapport aux sanctions décidées par le Conseil de sécurité des Nations unies et par certains pays occidentaux", a-t-il indiqué.
On rappelle que le sommet de l’UA de Charm el-Cheikh, qui s’est achevé mardi dans la station balnéaire égyptienne, a confié à la Communauté de développement des Etats d’Afrique australe (SADC) le soin de continuer la médiation pour arriver à une solution de partage du pouvoir entre le président Mugabe et son opposition.
Se prononçant sur cette décision, Me Abdoulaye Wade a déclaré qu’il s’agit d’une "bonne solution", estimant que tel que ce sommet était constitué, il ne pouvait être question de faire des reproches à Mugabe.
"Je dis que telle que cette assemblée est constituée, il ne pouvait pas être question de faire des reproches à Mugabe, c’est pourquoi j’estime que c’était une bonne solution, une décision relativement sage", a-t-il déclaré.
Evoquant la constitution d’un gouvernement continental, il a souligné que d’importants progrès ont été faits dans ce sens, se félicitant de ce que certains pays (19 Etats) ont décidé d’aller à la formation "immédiate" de ce gouvernement si l’ensemble de l’union ne se décidait pas.
"Je pense que nous sommes sur une très bonne voie. Qu’on arrive aux Etats unis d’Afrique globalement, c’est un peu un rêve, ce n’est pas possible, mais qu’on y arrive avec un noyau d’autant plus solide qu’il viendra en accélérateur et donnera la preuve de l’intérêt d’être ensemble et d’avoir un Exécutif capable de faire des choses, c’est faisable", a-t-il précisé.
Source: PANA