
Le président Wade, en dépit d’avoir recoller les morceaux avec son ancien Premier ministre Idrissa Seck, est très soucieux des misères que lui fait vivre le successeur de celui-ci à la Primature : Macky Sall. Car, cet ancien président de l’Assemblée nationale, qu’il avait fait « guillotiner » de ce poste, à cause de son fils Karim, est en roue libre depuis : Macky a créé son parti, l’Alliance pour la République. Une dénomination qui accroche et dérange. Pis, il a emporté avec lui un pan du Pds, pour avoir été le numéro 2 de cette formation politique. L’accusation de blanchiment d’argent, porté contre lui, a boosté son capital de sympathie dans les cœurs des Sénégalais. En atteste la mobilisation à Paris, à l’occasion de sa récente tournée européenne.
Revenu au pays, Macky Sall est plus que jamais déterminé à en découdre avec Wade. Il se radicalise, de plus en plus. Il est jeune et a acquis une certaine expérience dans la conduite des affaires de l’État. Ce qui inquiète Wade, qui souhaitait une telle posture pour son fils biologique. Karim ne sera jamais un sel made man. Il est à l’image des wagons, qui ne sont capables de mouvement que quand ils sont remorqués. Macky Sall hante le sommeil de Wade, pour avoir refusé, voire ridiculisé son appel à revenir dans la « grande famille libérale ».
Wade est inquiet de ce niet, d’autant qu’il sait que celui qu’il a fait sortir de sa cuisse, tel Jupiter, a l’onction de bien des familles religieuses du pays. Wade à bout de souffle, sait que, comme du temps du Far West, celui qui l’a blessé cherchera à l’achever. Cruel destin d’un vieux « lion » dont les nombreuses victimes dans le ventre ne peuvent quand même pas empêcher la dégénérescence. Ainsi, à Thiès, face à Idrissa Seck, Wade a eu le réflexe du « laboureur et ses enfants » : il a évoqué sa mort prochaine. Mais, il oubliait que « l’on ne récolte que ce que l’on a semé ».
La Redaction
Revenu au pays, Macky Sall est plus que jamais déterminé à en découdre avec Wade. Il se radicalise, de plus en plus. Il est jeune et a acquis une certaine expérience dans la conduite des affaires de l’État. Ce qui inquiète Wade, qui souhaitait une telle posture pour son fils biologique. Karim ne sera jamais un sel made man. Il est à l’image des wagons, qui ne sont capables de mouvement que quand ils sont remorqués. Macky Sall hante le sommeil de Wade, pour avoir refusé, voire ridiculisé son appel à revenir dans la « grande famille libérale ».
Wade est inquiet de ce niet, d’autant qu’il sait que celui qu’il a fait sortir de sa cuisse, tel Jupiter, a l’onction de bien des familles religieuses du pays. Wade à bout de souffle, sait que, comme du temps du Far West, celui qui l’a blessé cherchera à l’achever. Cruel destin d’un vieux « lion » dont les nombreuses victimes dans le ventre ne peuvent quand même pas empêcher la dégénérescence. Ainsi, à Thiès, face à Idrissa Seck, Wade a eu le réflexe du « laboureur et ses enfants » : il a évoqué sa mort prochaine. Mais, il oubliait que « l’on ne récolte que ce que l’on a semé ».
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