
xte rural hybride. Thiès dont le petit nom est la ville aux deux gares souffre beaucoup de cette situation. Dans cette ville témoin de notre histoire, le taux de chômage augmente ; le commerce est à la baisse.
Notre système de communication en souffre aussi beaucoup. Le transport routier assure en grande partie la circulation des biens et des personnes dans ce pays. Ainsi les accidents de route sont nombreux. Les bouchons à l’intérieur ou à l’entrée de certains grands centres urbains sont fréquents.
Dans un passé plus ou moins récent, le chemin de fer participait bien à notre économie. Le train assurait le transport des marchandises et des personnes. Il reliait régulièrement le Sénégal et le Mali. La ligne Dakar-Bamako existe toujours. Mais son ampleur a considérablement baissé. Elle ne crée plus un véritable engouement à travers les gares qui bordent son chemin. Il constituait un véritable ruban économique reliant le bassin arachidier et ce que l’on peut appeler le bassin cotonnier, de Thiès à Tamba, en passant par Diourbel et Kaolack ; Bambey, Lagnar, Guinguinéo et Koussanar ;
La route suffit-elle à assurer la communication dans un pays ? Le Sénégal peut-il vraiment se développer sans les rails ? Le Sénégal peut-il assurer la liberté de circulation sans la diversité des moyens de transport ? Pourquoi le train ne roule plus dans ce pays ?
Le train peut bien décongestionner le trafic routier. Il peut constituer un palliatif important au transport des marchandises. Il a aussi un impact dans le transport urbain sur le plan interne comme externe, sans oublier ses effets positifs sur l’emploi des jeunes.
Le train est un réel levier pour le développement économique. L’Europe, l’Amérique et l’Asie ont beaucoup progressé grâce aux rails. L’industrialisation de l’Europe doit beaucoup au train à vapeur. La Chine avec un réseau ferré puissant a bien consolidé son intégrité. Ce vaste pays continue d’assurer son développement et sa cohérence politique grâce à un réseau important de chemin de fer.
Si la grande muraille verte, ce projet du Chef de l’Etat contre la désertification, s’accompagnait d’une voie ferrée Dakar-Nairobi, la renaissance africaine serait plus une réalité qu’un idéal.
Ousmane Thiendella Fall
Source Sununews.com
Notre système de communication en souffre aussi beaucoup. Le transport routier assure en grande partie la circulation des biens et des personnes dans ce pays. Ainsi les accidents de route sont nombreux. Les bouchons à l’intérieur ou à l’entrée de certains grands centres urbains sont fréquents.
Dans un passé plus ou moins récent, le chemin de fer participait bien à notre économie. Le train assurait le transport des marchandises et des personnes. Il reliait régulièrement le Sénégal et le Mali. La ligne Dakar-Bamako existe toujours. Mais son ampleur a considérablement baissé. Elle ne crée plus un véritable engouement à travers les gares qui bordent son chemin. Il constituait un véritable ruban économique reliant le bassin arachidier et ce que l’on peut appeler le bassin cotonnier, de Thiès à Tamba, en passant par Diourbel et Kaolack ; Bambey, Lagnar, Guinguinéo et Koussanar ;
La route suffit-elle à assurer la communication dans un pays ? Le Sénégal peut-il vraiment se développer sans les rails ? Le Sénégal peut-il assurer la liberté de circulation sans la diversité des moyens de transport ? Pourquoi le train ne roule plus dans ce pays ?
Le train peut bien décongestionner le trafic routier. Il peut constituer un palliatif important au transport des marchandises. Il a aussi un impact dans le transport urbain sur le plan interne comme externe, sans oublier ses effets positifs sur l’emploi des jeunes.
Le train est un réel levier pour le développement économique. L’Europe, l’Amérique et l’Asie ont beaucoup progressé grâce aux rails. L’industrialisation de l’Europe doit beaucoup au train à vapeur. La Chine avec un réseau ferré puissant a bien consolidé son intégrité. Ce vaste pays continue d’assurer son développement et sa cohérence politique grâce à un réseau important de chemin de fer.
Si la grande muraille verte, ce projet du Chef de l’Etat contre la désertification, s’accompagnait d’une voie ferrée Dakar-Nairobi, la renaissance africaine serait plus une réalité qu’un idéal.
Ousmane Thiendella Fall
Source Sununews.com