
Ouf, après près de onze mois de labeur, Me Abdoulaye Wade est allé en vacances ; même s’il l’a fait tardivement. Il les savoure tellement qu’il projette déjà les prochaines. Il mijote de les passer en Guinée Conakry. Il compte se faire construire une maison dans ce pays limitrophe du Sénégal, qui lui rappelle la Suisse. Il y a aussi que sa mère viendrait du pays de Moussa Dadis Camara. La Guinée est donc sa seconde patrie. L’octogénaire défie-t-il ou oublie-t-il le temps ? En tout cas, quels que soient ses projets, depuis qu’il est parti, la circulation est devenue plus fluide dans la capitale du pays qu’il dirige, parce que quand il est à Dakar, partout où il passe, il laisse des embouteillages. Hélas, il le fait au quotidien : si les sirènes ne hurlent pas, devant et derrière son cortège, pour lui ouvrir la route qui mène au Méridien Président ou à l’aéroport, c’est que les gyrophares scintillent en banlieue ou
en centre-ville, pour y présenter des condoléances, il y est pour rendre visite à un malade ou une vieille connaissance. La circulation est donc devenue fluide. De même, depuis qu’il est parti, bien des Sénégalais se sont réconciliés avec la télévision nationale. Plus de tapage médiatico-politique des heures durant. Depuis qu’il est parti, encore, les Hauts fonctionnaires et leurs familles ont retrouvé la quiétude. Car, si le président est au pays, chaque jeudi est un jour d’angoisse pour bien des directeurs et des ministres, qui se demandent s’ils ne seront pas concernés par les mesures individuelles qu’il prendra ; selon ses humeurs. Depuis qu’il est parti, la Constitution qu’il a fait tripatouiller n fois, panse ses plaies. Son départ a également reposé les Sénégalais du refrain « Karim Wade ici, Karim Meïssa là-bas. Même les opposants de Me Wade reprennent des forces, parce que sachant qu’ils se reposeront des accusations et d’autres pics qu’il passe le clair de son temps à leur lancer. Me Wade est en vacances, dans les rangs de son parti, c’est le repos du guerrier ; le temps qu’il revienne. Même les défilés à la Division des investigations criminelles ont ralenti ; le temps qu’il revienne. Dans la sphère religieuse, depuis que Me Wade n’est pas là, les nattes de prières et les chapelets reprennent du service. Qu’est-ce qui n’a pas changé depuis qu’il a pris son congé ? Pourtant, il a été élu président du Sénégal le 19 mars de l’an 2000 et reconduit sur son fauteuil en février 2007, rien que pour assurer la sécurité de ses concitoyens, travailler pour la circulation des personnes et des biens, œuvrer pour leur bien-être et pour la concorde nationale. Mais, depuis qu’il est en vacances, même les défuntes personnes qu’il a citées dans sa réponse à l’opposition, dont le mignon péché a été de lui dire ce qu’elle estime devoir être les préalables du dialogue auquel il l’invite, se reposent dans leurs tombes. Pourvu donc que le président inverse la tendance quand il reprendra service. Au regard du climat social et de celui des affaires, c’est à se demander si Me Wade n’est pas le ou l’un des vrais problèmes du Sénégal.
La Redaction
en centre-ville, pour y présenter des condoléances, il y est pour rendre visite à un malade ou une vieille connaissance. La circulation est donc devenue fluide. De même, depuis qu’il est parti, bien des Sénégalais se sont réconciliés avec la télévision nationale. Plus de tapage médiatico-politique des heures durant. Depuis qu’il est parti, encore, les Hauts fonctionnaires et leurs familles ont retrouvé la quiétude. Car, si le président est au pays, chaque jeudi est un jour d’angoisse pour bien des directeurs et des ministres, qui se demandent s’ils ne seront pas concernés par les mesures individuelles qu’il prendra ; selon ses humeurs. Depuis qu’il est parti, la Constitution qu’il a fait tripatouiller n fois, panse ses plaies. Son départ a également reposé les Sénégalais du refrain « Karim Wade ici, Karim Meïssa là-bas. Même les opposants de Me Wade reprennent des forces, parce que sachant qu’ils se reposeront des accusations et d’autres pics qu’il passe le clair de son temps à leur lancer. Me Wade est en vacances, dans les rangs de son parti, c’est le repos du guerrier ; le temps qu’il revienne. Même les défilés à la Division des investigations criminelles ont ralenti ; le temps qu’il revienne. Dans la sphère religieuse, depuis que Me Wade n’est pas là, les nattes de prières et les chapelets reprennent du service. Qu’est-ce qui n’a pas changé depuis qu’il a pris son congé ? Pourtant, il a été élu président du Sénégal le 19 mars de l’an 2000 et reconduit sur son fauteuil en février 2007, rien que pour assurer la sécurité de ses concitoyens, travailler pour la circulation des personnes et des biens, œuvrer pour leur bien-être et pour la concorde nationale. Mais, depuis qu’il est en vacances, même les défuntes personnes qu’il a citées dans sa réponse à l’opposition, dont le mignon péché a été de lui dire ce qu’elle estime devoir être les préalables du dialogue auquel il l’invite, se reposent dans leurs tombes. Pourvu donc que le président inverse la tendance quand il reprendra service. Au regard du climat social et de celui des affaires, c’est à se demander si Me Wade n’est pas le ou l’un des vrais problèmes du Sénégal.
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