
Le parti majoritaire à l’Assemblée nationale a pris cette décision en dépit des multiples appels au dialogue et à l’apaisement de plusieurs leaders d’opinion, "préoccupés" par la dégradation des relations presse-pouvoir. ‘’Ces mesures de boycott s’arrêteront le 31 décembre prochain’’, a indiqué Farba Senghor, responsable du PDS chargé de la propagande et de la mobilisation. Une grande partie de la presse, privée notamment, a décidé il y a une dizaine de jours, de boycotter toutes les manifestations du Parti démocratique sénégalais en s’insurgeant contre les ’’attaques’’ de responsables de cette formation politique.
Pour le professeur Iba der Thiam, coordonnateur de la CAP 21 (mouvance présidentielle), ‘’le pouvoir n’a aucun problème avec la presse, mais plutôt avec une minorité de journalistes’’.
Abondant dans le même sens, Djibo Ka, le leader de l’Union pour le renouveau démocratique (URD), a indiqué pour sa part que ‘’le président (de la République) Abdoulaye Wade a tout fait pour la presse depuis son avènement au pouvoir’’ en mars 2000. ‘’Nous ne pouvons pas être des démocrates et tuer la presse’’, a déclaré M. Kâ.
A la suite du leader de l’URD, Abdou Khadre Ndiaye, secrétaire général de l’Alliance sacrée pour la cause nationale (ASCAN), a estimé, ‘’qu’on donne trop de pouvoir à la presse au Sénégal’’.
‘’La presse n’est pas un pouvoir, encore moins un contre-pouvoir’’, a-t-il affirmé, soutenant ainsi la position du PDS sur la question, à savoir ‘’appliquer la loi du Talion, à chaque fois que le pouvoir est attaqué’’.
Cette assemblée générale, présidée par Abdoulaye Faye, administrateur général du PDS, a été également, une occasion pour tous les partis membres de la mouvance présidentielle, de réaffirmer leur ‘’soutien’’ au ministre de l’intérieur.
Les relations entre la presse et le pouvoir sont devenues tendues ces dernières semaines, notamment après l’agression, le 21 juin dernier, de deux journalistes par des policiers à l’issue d’un match de football.
Un Comité pour la défense et la protection des journalistes a été mis en place après cette affaire pour ’’réclamer justice’’. Il a déjà organisé une tournée dans des ambassades étrangères, une marche et une ’’journée presse morte’’.
Dans un communiqué publié lundi à l’issue d’une réunion, le comité a réaffirmé son ’’exigence’’ de justice en précisant qu’il n’entend négocier avec personne.
Samedi dernier, l’archevêque de Dakar, le cardinal Théodore Adrien Sarr a annoncé avoir entamé une médiation pour apaiser les relations entre les deux parties.
Pour sa part, le secrétaire général de la Ligue démocratique/Mouvement pour le parti du travail (LD/MPT, opposition), Abdoulaye Bathily, a appelé, sur les ondes de la Radio Futurs Médias (RFM), à soutenir cette initiative, ‘’la seule conforme’’ aux valeurs sénégalaises.
Source: APS
Pour le professeur Iba der Thiam, coordonnateur de la CAP 21 (mouvance présidentielle), ‘’le pouvoir n’a aucun problème avec la presse, mais plutôt avec une minorité de journalistes’’.
Abondant dans le même sens, Djibo Ka, le leader de l’Union pour le renouveau démocratique (URD), a indiqué pour sa part que ‘’le président (de la République) Abdoulaye Wade a tout fait pour la presse depuis son avènement au pouvoir’’ en mars 2000. ‘’Nous ne pouvons pas être des démocrates et tuer la presse’’, a déclaré M. Kâ.
A la suite du leader de l’URD, Abdou Khadre Ndiaye, secrétaire général de l’Alliance sacrée pour la cause nationale (ASCAN), a estimé, ‘’qu’on donne trop de pouvoir à la presse au Sénégal’’.
‘’La presse n’est pas un pouvoir, encore moins un contre-pouvoir’’, a-t-il affirmé, soutenant ainsi la position du PDS sur la question, à savoir ‘’appliquer la loi du Talion, à chaque fois que le pouvoir est attaqué’’.
Cette assemblée générale, présidée par Abdoulaye Faye, administrateur général du PDS, a été également, une occasion pour tous les partis membres de la mouvance présidentielle, de réaffirmer leur ‘’soutien’’ au ministre de l’intérieur.
Les relations entre la presse et le pouvoir sont devenues tendues ces dernières semaines, notamment après l’agression, le 21 juin dernier, de deux journalistes par des policiers à l’issue d’un match de football.
Un Comité pour la défense et la protection des journalistes a été mis en place après cette affaire pour ’’réclamer justice’’. Il a déjà organisé une tournée dans des ambassades étrangères, une marche et une ’’journée presse morte’’.
Dans un communiqué publié lundi à l’issue d’une réunion, le comité a réaffirmé son ’’exigence’’ de justice en précisant qu’il n’entend négocier avec personne.
Samedi dernier, l’archevêque de Dakar, le cardinal Théodore Adrien Sarr a annoncé avoir entamé une médiation pour apaiser les relations entre les deux parties.
Pour sa part, le secrétaire général de la Ligue démocratique/Mouvement pour le parti du travail (LD/MPT, opposition), Abdoulaye Bathily, a appelé, sur les ondes de la Radio Futurs Médias (RFM), à soutenir cette initiative, ‘’la seule conforme’’ aux valeurs sénégalaises.
Source: APS