"La région a été confrontée à un double choc des plus sévères"
La reprise économique au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA) devrait s'accélérer en 2021 mais elle sera "inégale" en raison d'un accès déséquilibré aux vaccins contre le coronavirus, entre pays en crise et riche Etats du Golfe, a prévenu jeudi le Fonds monétaire international.
L'économie de la région - vingt-deux pays comprenant tous les pays arabes plus l'Iran, mais sans Israël - s'est contractée de 3,8% en 2020, soit l'une de ses pires performances, en raison de la baisse des cours du pétrole et du ralentissement général de l'activité lié à la pandémie.
"Cette année, nous nous attendons à une reprise après 2020 qui a été une année comme aucune autre auparavant durant laquelle la région a été confrontée à un double choc des plus sévères", a déclaré Jihad Azour, directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI.
L'organisation internationale basée à Washington prévoit une croissance de 3,1% en 2021 et de 4,2% en 2022, dans un contexte de redressement des prix du pétrole et de déploiement des vaccins contre le coronavirus.
Mais la reprise sera "inégale et incertaine", a mis en garde M. Azour, car elle "variera d'un pays à l'autre en fonction de l'accès aux vaccins".
De nombreux pays de la région, embourbés dans des conflits et/ou de graves difficultés financières, n'ont pas encore lancé de campagne de vaccination.
I24
La reprise économique au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA) devrait s'accélérer en 2021 mais elle sera "inégale" en raison d'un accès déséquilibré aux vaccins contre le coronavirus, entre pays en crise et riche Etats du Golfe, a prévenu jeudi le Fonds monétaire international.
L'économie de la région - vingt-deux pays comprenant tous les pays arabes plus l'Iran, mais sans Israël - s'est contractée de 3,8% en 2020, soit l'une de ses pires performances, en raison de la baisse des cours du pétrole et du ralentissement général de l'activité lié à la pandémie.
"Cette année, nous nous attendons à une reprise après 2020 qui a été une année comme aucune autre auparavant durant laquelle la région a été confrontée à un double choc des plus sévères", a déclaré Jihad Azour, directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI.
L'organisation internationale basée à Washington prévoit une croissance de 3,1% en 2021 et de 4,2% en 2022, dans un contexte de redressement des prix du pétrole et de déploiement des vaccins contre le coronavirus.
Mais la reprise sera "inégale et incertaine", a mis en garde M. Azour, car elle "variera d'un pays à l'autre en fonction de l'accès aux vaccins".
De nombreux pays de la région, embourbés dans des conflits et/ou de graves difficultés financières, n'ont pas encore lancé de campagne de vaccination.
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