
El Malick Seck n’a pas eu le temps de savourer à la "victoire" des journalistes dans le "combat" qui les oppose au ministre Farba Senghor. Au moment où Abdou Aziz Sow, le porte-parole du gouvernement annonçait la démission de "l’élément hors du commun" du gouvernement pour que ce dernier puisse répondre librement à la justice dans l’affaire de la mise à sac des journaux "L’As et 24 heures chrono" où son nom est cité, "au plus haut sommet de l’Etat, nous disait-on, les gens se réunissaient pour trouver une solution face aux propos virulents contre le président Wade et son fils". A en croire notre interlocuteur : "Ces propos seraient parus dans "24 heures chrono", mais aussi dans un autre journal" que ces mêmes sources ont refusé de citer. Selon elles : "Outre El Malick Seck, d’autres ou un autre journaliste risque(nt) de venir lui (El Malick) tenir compagnie à la Dic ou devant le procureur de la République". "Quant à l’évènement du jour, c’est-à-dire, l’interpellation d’El Malick Seck, elle a été faite par des policiers venus vers 16 heures passées au siège de son journal, à bord de deux véhicules dont une 4X4. Après lui avoir demandé de les suivre à la Dic, leurs autres collègues de la 4X4 sont restés à l’entrée du journal et auraient récupéré les clés et fermé le bureau", nous informe un employé de "24 heures chrono" alors que son autre confrère avait, auparavant, fait l’inventaire du matériel avec eux. Au moment où nous mettions en ligne, les 4 policiers à bord de la 4X4 et 8 employés de "24 heures chrono" se regardaient en chiens de faïence, hors du bureau. Juste devant l’immeuble qui leur sert de siège.
Source: Ferloo.com
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