
Abdoulaye Wade en voyage aux Etats-Unis d’Amérique avait tenté de remettre des « cadeaux », en liasses de dollars aux éléments qui étaient affectés à sa sécurité. Tout lui sera retourné. On tentera d’étouffer le scandale. Le « Seguragate n’était pas une première pour notre président. Mais, si les Yankees sont insensibles à ses récompenses, ce n’est pas le cas des services de sécurité français. Les gardes rapprochés que lui affecte le Quai d’Orsay, responsable de la sécurité de tout chef d’État présent dans le territoire français, dissimulent furtivement les Euros que leur remet le président sénégalais. Mieux, ils se bousculent pour être à son service. Ce qui naturellement attire l’attention de leurs chefs et fâche la Division de la surveillance du territoire français. Le Quai d’Orsay a même pris des mesures pour relever des agents mouillés par les « cadeaux » de Wade. Mais, rien n’y fait : le ver est comme dans le fruit.
Ainsi à chaque fois que le chef d’État sénégalais se rend à l’Hexagone, toutes les forces de sécurité de ce pays sont sur le qui-vive : les autorités de la Dst voulant repérer et sanctionner les contrevenants à l’ordre de « ne plus accepter les cadeaux du président Wade ». Pourtant, ses administrés manquent de tout. Ses cadeaux en numéraires font râler autant que ses fréquentes visites. Parce que la Dst avait l’habitude de préparer les accueils des chefs d’État : Informée des mois à l’avance, elle prenait toutes les précautions nécessaires pour sécuriser les périmètres qu’ils allaient emprunter, les hôtels où ils devaient résider. Elle sélectionnait les équipes à mobiliser sur la base de l’agenda de visite qui lui était transmis. Wade a tout chamboulé. Il peut débarquer à Paris pour en repartir deux jours après et revenir dans les 48 heures suivantes. Le tournis qu’il crée à la France pour l’organisation de sa sécurité gêne autant que ses billets de banque qu’il distribue aux agents.
Les mesures de restriction de l’Élysée pourraient suivre, pour l’amener à planifier et espacer ses atterrissages et décollages. Ils dépassent de loin ceux de leur propre président Sarkozy. Sa sécurité en France coûte assez à l’Élysée.
La Redaction
Ainsi à chaque fois que le chef d’État sénégalais se rend à l’Hexagone, toutes les forces de sécurité de ce pays sont sur le qui-vive : les autorités de la Dst voulant repérer et sanctionner les contrevenants à l’ordre de « ne plus accepter les cadeaux du président Wade ». Pourtant, ses administrés manquent de tout. Ses cadeaux en numéraires font râler autant que ses fréquentes visites. Parce que la Dst avait l’habitude de préparer les accueils des chefs d’État : Informée des mois à l’avance, elle prenait toutes les précautions nécessaires pour sécuriser les périmètres qu’ils allaient emprunter, les hôtels où ils devaient résider. Elle sélectionnait les équipes à mobiliser sur la base de l’agenda de visite qui lui était transmis. Wade a tout chamboulé. Il peut débarquer à Paris pour en repartir deux jours après et revenir dans les 48 heures suivantes. Le tournis qu’il crée à la France pour l’organisation de sa sécurité gêne autant que ses billets de banque qu’il distribue aux agents.
Les mesures de restriction de l’Élysée pourraient suivre, pour l’amener à planifier et espacer ses atterrissages et décollages. Ils dépassent de loin ceux de leur propre président Sarkozy. Sa sécurité en France coûte assez à l’Élysée.
La Redaction