
La realpolitik n’est pas un vain mot. Des politiciens d’obédience, de culture et de parcours différents auront tout le mal du monde à s’entendre sur un seul candidat derrière lequel ils se rangeront. Même en 2000, il y eut une pluralité de candidats contre Diouf. Si au deuxième tour Wade pu réunir autour de sa personne Moustapha Niasse et les leaders des partis de gauche, exception faite de feu Majmouth Diop, il sera lâché par le socialiste Djibo Kâ et des libéraux auxquels il avait donné le biberon, dont Ousmane Ngom, Jean Paul Dias et Serigne Diop.
Ainsi, pour le prochain scrutin présidentiel le candidat Wade aura, au moins, face à lui, trois à quatre candidats : Ousmane Tanor Dieng, Moustapha Niasse, le candidat des non-alignés et Macky Sall. C’est ce qu’attestent les faits à près de deux ans du scrutin présidentiel. Macky Sall, le leader de l’Apr, qui a eu le courage et la lucidité de rappeler « qu’on ne définit pas un projet politique pour demander que d’autres soient candidats à sa place », marque des points par sa déclaration : il met ses propres troupes en ordre de bataille, comme Me Wade ; ceci, deux ans avant le scrutin présidentiel.
En se démarquant de tout jeu de « yoyo », il semble indiqué qu’entre Wade et lui, c’est fini et bien fini. Si par hasard il s’aventure à soutenir le président Wade au deuxième tour, il signera son acte de mort politique. Il le sait. Macky Sall tisse aussi sa toile dans les partis de l’opposition, en formant avec lui un « troisième pôle », les leaders de partis que sont Cheikh Bamba Dièye, Ibrahima Sall, Tété Diedhiou et Demba Dia, Macky Sall jouirait de leur soutien. C’est dire que le président de l’Apr a été avisé de clarifier sa position.
La Redaction
Ainsi, pour le prochain scrutin présidentiel le candidat Wade aura, au moins, face à lui, trois à quatre candidats : Ousmane Tanor Dieng, Moustapha Niasse, le candidat des non-alignés et Macky Sall. C’est ce qu’attestent les faits à près de deux ans du scrutin présidentiel. Macky Sall, le leader de l’Apr, qui a eu le courage et la lucidité de rappeler « qu’on ne définit pas un projet politique pour demander que d’autres soient candidats à sa place », marque des points par sa déclaration : il met ses propres troupes en ordre de bataille, comme Me Wade ; ceci, deux ans avant le scrutin présidentiel.
En se démarquant de tout jeu de « yoyo », il semble indiqué qu’entre Wade et lui, c’est fini et bien fini. Si par hasard il s’aventure à soutenir le président Wade au deuxième tour, il signera son acte de mort politique. Il le sait. Macky Sall tisse aussi sa toile dans les partis de l’opposition, en formant avec lui un « troisième pôle », les leaders de partis que sont Cheikh Bamba Dièye, Ibrahima Sall, Tété Diedhiou et Demba Dia, Macky Sall jouirait de leur soutien. C’est dire que le président de l’Apr a été avisé de clarifier sa position.
La Redaction