
«Des efforts conjoints peuvent aider à trouver une solution durable et définitive au problème de la Senelec. Le gouvernement du Sénégal a consenti tant d’efforts dans ce sillage», s’est réjoui, hier, Habib Fetini, Directeur des opérateurs de la Banque mondiale pour le Sénégal. C’était au cours d’une conférence de presse à Dakar animée par Mme Yolande Duhem, Directrice de la Société financière internationale (Ifc). «Toutefois, a souligné M. Fetini, à la Senelec beaucoup reste à faire en termes de gestion de l’entreprise. La société a connu un problème de trésorerie due à la gestion interne. Il faut plus de transparence dans la gestion interne de l’entreprise. Pour cela, il faut un audit de la Senelec qui doit être plus efficient.» En outre, il a plaidé pour une diversification des efforts, couplée à une forte augmentation de la participation du secteur privé dans la gestion de l’entreprise.
En marge de ce face-à-face avec la presse, l’Office national de l’électricité (One) et la Compagnie maroco-sénégalaise d’électricité Saint-Louis (Comasel) ont signé un contrat de souscription d’actions pour la première concession d’électrification rurale au Sénégal. Comasel de Saint-Louis, une filiale à 100% de l’One (Compagnie marocaine d’électricité), a obtenu cette première concession à la suite d’un appel d’offres compétitif. Ce projet va permettre d’améliorer les conditions de vie d’environ 200 000 villageois en termes d’accès aux soins de santé, à l’éducation, à la communication, etc.
Le ministre de l’Energie, Samuel Amète Sarr, s’est félicité des efforts de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (Aser), non sans rappeler l’objectif de l’Aser d’électrifier plus de la moitié des villages du pays avant 2012. «Un objectif qui cadre avec la vision du chef de l’Etat, Me Wade, qui a fait de l’électrification rurale un axe prioritaire de la politique de développement économique du Sénégal», a encore souligné le ministre de l’Energie.
Des préoccupations sur les inondations
Lors de la conférence de presse, hier, au siège de la représentation de la Banque mondiale à Dakar, la directrice de la Société financière internationale (Sfi), Mme Yolande Duhem, est revenue sur sa visite dans les zones inondées de la banlieue dakaroise. «Des écoles sont toujours fermées avec des enfants qui ne peuvent pas étudier. Le pompage des eaux pluviales est certes une solution, mais il faut une solution durable à court et à long terme. A notre niveau, une étude est en cours. Il faut renforcer les capacités d’évacuation des eaux, déplacer les occupants de ces zones, etc.», a déploré la directrice de Ifc.
Mme Duhem s’est aussi prononcée sur le projet d’érection d’un pont sur le fleuve Gambie. Elle a confié que la Banque mondiale est là pour accompagner les deux Etats en termes d’investissements si le Sénégal et la Gambie trouvent un accord sur la question.
JEAN-PIERRE MANE
Source L'Observateur
En marge de ce face-à-face avec la presse, l’Office national de l’électricité (One) et la Compagnie maroco-sénégalaise d’électricité Saint-Louis (Comasel) ont signé un contrat de souscription d’actions pour la première concession d’électrification rurale au Sénégal. Comasel de Saint-Louis, une filiale à 100% de l’One (Compagnie marocaine d’électricité), a obtenu cette première concession à la suite d’un appel d’offres compétitif. Ce projet va permettre d’améliorer les conditions de vie d’environ 200 000 villageois en termes d’accès aux soins de santé, à l’éducation, à la communication, etc.
Le ministre de l’Energie, Samuel Amète Sarr, s’est félicité des efforts de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (Aser), non sans rappeler l’objectif de l’Aser d’électrifier plus de la moitié des villages du pays avant 2012. «Un objectif qui cadre avec la vision du chef de l’Etat, Me Wade, qui a fait de l’électrification rurale un axe prioritaire de la politique de développement économique du Sénégal», a encore souligné le ministre de l’Energie.
Des préoccupations sur les inondations
Lors de la conférence de presse, hier, au siège de la représentation de la Banque mondiale à Dakar, la directrice de la Société financière internationale (Sfi), Mme Yolande Duhem, est revenue sur sa visite dans les zones inondées de la banlieue dakaroise. «Des écoles sont toujours fermées avec des enfants qui ne peuvent pas étudier. Le pompage des eaux pluviales est certes une solution, mais il faut une solution durable à court et à long terme. A notre niveau, une étude est en cours. Il faut renforcer les capacités d’évacuation des eaux, déplacer les occupants de ces zones, etc.», a déploré la directrice de Ifc.
Mme Duhem s’est aussi prononcée sur le projet d’érection d’un pont sur le fleuve Gambie. Elle a confié que la Banque mondiale est là pour accompagner les deux Etats en termes d’investissements si le Sénégal et la Gambie trouvent un accord sur la question.
JEAN-PIERRE MANE
Source L'Observateur