
C’est un Yékini très décontracté, souriant et usant parfois de « piques » à l’endroit de l’assistance qu’il s’est présenté à la presse. Le champion à d’emblée voulu lever toute équivoque sur l’organisation de cette confrontation contre Mohamed Ndao Tyson, le 4 avril prochain. « Je suis à un stade où le choix de mes adversaires me revient car mon palmarès et ma durée dans l’arène plaident en ma faveur ». Depuis l’annonce de cette affiche, les 100 millions de francs alloués à chaque lutteur font débat ainsi que le come-back du chef de file de l’écurie Boul Falé. Mais pour Yékini, ce combat demeure à ses yeux « un challenge sportif avant d’être financier ». Avec la franchise qui le caractérise, le leader de l’écurie « Ndakaru » a soutenu que son adversaire n’a point reçu un cachet supérieur au sien. En fait, il estime que s’il y a quelqu’un qui doit percevoir plus que son vis-à-vis, c’est bien lui. De plus, que le retour de Tyson dans l’arène soit considéré comme l’événement du 4 avril prochain, au point d’occulter son palmarès à lui, désole particulièrement Yekini. Cela, à ses yeux, « peut créer une certaine frustration surtout au niveau de mes supporters, mais on à l’habitude de mélanger les rôles dans ce pays ».
Etat de la préparation
« L’essentiel c’est de gagner et je vais m’y employer » a déclaré avec force Yakhya Diop Yékini à cinq mois de l’échéance qui coïncidera avec le cinquantième anniversaire de l’indépendance du Sénégal. Et pour cela, des stages sont prévus à l’étranger pour compléter sa préparation qui n’a jamais été stoppée. « Je m’entraine chaque jour et je suis dans les mêmes dispositions que lors de mes précédentes confrontations : pas de pression ni de stress », selon le champion. Yékini a également salué le retour de Tyson et dit tout le respect qu’il doit à « ce champion qui a beaucoup fait pour cette discipline à qui il a donné ses lettres de noblesse ». Mais, confesse t-il, « cette confrontation est spécifique car le lutteur à qui l’on offre une revanche met les bouchées doubles et de mon côté je ferai tout pour gagner ». Avec beaucoup de philosophie, il a rappelé sa position de toujours : « tous les champions peuvent tomber un jour, mais il est possible de rester invaincu dans le sport ».
Mériter le pari des sponsors
Mamadou Niang, agent de Yakhya Diop Yékini depuis 11 ans, a, quant à lui, exhorté les lutteurs à honorer leur contrat afin que les sponsors viennent en masse dans l’arène avec des propositions plus conséquentes. Ce cachet record de 100 millions de francs est, de l’avis de son protégé Yékini, « l’aboutissement d’un long processus et nous devons tout faire pour que notre comportement de lutteurs soit exemplaire ». Les propos déplacés et les attitudes anti sportifs sont aujourd’hui à bannir dans le milieu de la lutte.
Etat de la préparation
« L’essentiel c’est de gagner et je vais m’y employer » a déclaré avec force Yakhya Diop Yékini à cinq mois de l’échéance qui coïncidera avec le cinquantième anniversaire de l’indépendance du Sénégal. Et pour cela, des stages sont prévus à l’étranger pour compléter sa préparation qui n’a jamais été stoppée. « Je m’entraine chaque jour et je suis dans les mêmes dispositions que lors de mes précédentes confrontations : pas de pression ni de stress », selon le champion. Yékini a également salué le retour de Tyson et dit tout le respect qu’il doit à « ce champion qui a beaucoup fait pour cette discipline à qui il a donné ses lettres de noblesse ». Mais, confesse t-il, « cette confrontation est spécifique car le lutteur à qui l’on offre une revanche met les bouchées doubles et de mon côté je ferai tout pour gagner ». Avec beaucoup de philosophie, il a rappelé sa position de toujours : « tous les champions peuvent tomber un jour, mais il est possible de rester invaincu dans le sport ».
Mériter le pari des sponsors
Mamadou Niang, agent de Yakhya Diop Yékini depuis 11 ans, a, quant à lui, exhorté les lutteurs à honorer leur contrat afin que les sponsors viennent en masse dans l’arène avec des propositions plus conséquentes. Ce cachet record de 100 millions de francs est, de l’avis de son protégé Yékini, « l’aboutissement d’un long processus et nous devons tout faire pour que notre comportement de lutteurs soit exemplaire ». Les propos déplacés et les attitudes anti sportifs sont aujourd’hui à bannir dans le milieu de la lutte.